Se lancer avec un premier pas.
Se lancer avec un premier pas.
Vesselina Malhomme : changer le monde grâce à ses différences
Vesselina Malhomme vient de loin. De Russie. Fille de profs, elle est arrivée en France en 1998 à l’âge de 22 ans. Cheveux blonds en bataille et sourire pétillant, elle raconte sa trajectoire et ses convictions avec un entrain contagieux.
Sa voix mélodieuse nous invite dans son parcours professionnel : d’enseignante d’histoire et de littérature à créatrice d’une boutique de seconde main pour les jeunes parents, en passant par la sociologie, le journalisme et IKEA.
Autant dire que c’est le grand écart. Mais elle explique comment tout se tient.
Depuis vos premiers pas dans le monde professionnel jusqu’à maintenant, quel a été le fil rouge ?
Ce qui m’intéresse c’est le fonctionnement, l’histoire et la vie des gens. J’ai toujours travaillé dans l’accompagnement.
Même dans le marketing et la communication, là aussi, ça concernait le comportement des gens, avec des études qualitatives. J’aime comprendre comment tout s’imbrique.
En 2006, quand j’ai ouvert mon magasin pour les jeunes parents, combinant dépôt-vente haut de gamme et articles neufs, c’était pour rendre le quotidien des parents plus simple. Cette initiative me venait de ma propre expérience puisque j’avais eu mon premier fils deux ans auparavant.
Dans la boutique, je me suis aperçue que les clients et clientes venaient surtout pour échanger, avoir des conseils. Ce qui était très enrichissant pour moi. Et même lorsque j’étais manager chez IKEA, c’était le sujet.
Le fil rouge, dans ma vie, a toujours été : les racines et les ailes. D’où vient-on et où va-t-on ? Comment se permet-on de laisser pousser ses ailes ?
Quelles sont les valeurs phares qui jalonnent votre parcours ?
Premièrement, c’est la liberté : être soi-même, prendre sa place, effectuer ses choix.
Ensuite, je dirais la curiosité : apprendre, comprendre, aller au fond des choses. Et, pour finir, la transmission : le partage des connaissances, mais aussi des vibrations. De quelle manière on vibre avec les autres, de quelle manière on vibre à l’intérieur de soi.
Comment avez-vous fondé votre entreprise « Moi et heureuse » et le programme de coaching « #Ose Zébrer » ?
J’ai lancé « Moi et heureuse » en 2020, au moment du confinement. Je projetais d’accompagner des femmes qui traversaient une transformation, un moment charnière dans l’existence, et de les aider à être elles-mêmes et heureuses.
Je compare souvent cette
entreprise à un grand écosystème.
Et, dans cet écosystème, j’ai créé « #Ose Zébrer ». Il s’agit d’un programme pour les entrepreneuses qui souhaitent se réaliser grâce à leur activité. J’aspire à partager mon expérience, puisque j’explore moi-même l’entrepreneuriat depuis 2006, lorsque j’avais ma boutique pour les parents.
Quel est votre public ?
J’accompagne les entrepreneuses atypiques, celles qui veulent sortir du cadre, des injonctions, pour apporter ce dont elles ont vraiment envie.
Ce sont surtout des femmes de 40 à 60 ans, ayant souvent vécu une reconversion forte. Par exemple : une cadre supérieure qui devient naturopathe. Ce sont des femmes qui ont beaucoup d’exigence, qui sont perfectionnistes, cérébrales, et qui n’ont pas confiance, qui ont du mal à passer à l’action.
Je les soutiens pour les aider à écouter leur intuition, leurs émotions. Le programme « #Ose Zébrer » s’adresse aux femmes zèbres, car « zèbres » est le nom qu’on donne aux personnes à Haut potentiel intellectuel ou émotionnel. Chacune a ses rayures, il n’y a pas deux zèbres identiques.
Parmi les outils que j’utilise, il y a notamment des ateliers en groupe car j’aime faciliter l’intelligence collective. Je suis convaincue que nous fonctionnons en miroir, que les vérités se dévoilent ainsi. C’est comme une auberge espagnole, où chacune amène ce qu’elleest. Et nous cheminons ensemble.
Vous êtes co-coordinatrice de l’antenne Femmes des Territoires d’Orléans. Qu’est-ce que ça vous apporte ?
Femmes des Territoires est un projet de cœur.
J’adhère totalement aux valeurs de partage, de soutien… Ça n’existait pas du tout dans la région Centre-Val de Loire lorsque j’étais encore en formation de coaching.
Une collègue m’a parlé de Femmes des Territoires. Et en novembre 2020, nous avons créé l’antenne à Orléans.
Nous organisons une rencontre en présentiel et un atelier à distance par mois. Ça me nourrit beaucoup car, entre entrepreneuses, nous avons besoin de nous reconnaître, de sentir que nous ne sommes pas seules.
C’est un moyen de transmettre et de fédérer. Et c’est aussi mon bac à sable : je propose mes nouveaux outils dans les ateliers de Femmes des Territoires. Et je sais que si ça fonctionne ici, ça fonctionnera partout ailleurs.
Pouvez-vous résumer en trois mots comment passer à l’action lorsqu’on veut créer son entreprise ?
Je donnerai plutôt sept mots : avec ma règle des sept P.
Il s’agit de dépasser la Peur, la Procrastination et le Perfectionnisme, grâce au Plus Petit Pas Possible.
Se lancer avec un premier pas. Souvent, il faut juste démarrer, commencer.
Découvrir d'autres portraits
Emilie Besson
Fondatrice de La Fabrique du Nom
AngersC’est un défi passionnant, une sensation d’essayer un nouveau métier chaque jour !
Louanne Koegele
Fondatrice de Louanne UGC
ESCHBACHNe pensez pas à votre âge et ne vous comparez pas aux autres. Lancez-vous ! Si votre cœur parle, c’est pour une bonne raison. Une entreprise, ça va peut-êt
Elodie Marquet
Courtière en travaux La Maison des Travaux
AubagneIl faut sortir ! Être entrepreneure, ça ne veut pas dire rester derrière son ordinateur. Il faut aller dehors, être visible.
Emilie Besson
Fondatrice de La Fabrique du Nom
AngersC’est un défi passionnant, une sensation d’essayer un nouveau métier chaque jour !
Voir ce portraitLouanne Koegele
Fondatrice de Louanne UGC
ESCHBACHNe pensez pas à votre âge et ne vous comparez pas aux autres. Lancez-vous ! Si votre cœur parle, c’est pour une bonne raison. Une entreprise, ça va peut-êt
Voir ce portraitElodie Marquet
Courtière en travaux La Maison des Travaux
AubagneIl faut sortir ! Être entrepreneure, ça ne veut pas dire rester derrière son ordinateur. Il faut aller dehors, être visible.
Voir ce portrait