Tout le monde peut entreprendre, mais pas de la même façon !
Tout le monde peut entreprendre, mais pas de la même façon !
Avec Talâme, Sonia Josse propulse les entrepreneur·e·s par une approche sur mesure
Qui mieux qu’une entrepreneure pour accompagner à l’entrepreneuriat ? Sonia Josse en a elle aussi connu les hauts et les bas. Des réussites et des échecs ont ponctué l’évolution de ses deux entreprises. Aujourd’hui, elle a réuni une équipe d’expert·e·s autour d’elle pour soutenir et propulser les porteur·euse·s de projet et les entrepreneur·e·s.
Quelles étapes de votre parcours vous ont menée vers l’entrepreneuriat ?
J’ai été diplômée d’une école de commerce en 2008 au moment où la crise économique sévissait. J’ai dû faire plusieurs petits boulots pendant deux ans : cela m’a donné une grande force de caractère ! J’ai ensuite occupé un poste de cheffe de projet web pour des banques françaises et européennes, puis j’ai travaillé dans différentes entreprises comme cadre. Mais finalement, j’ai été déçue ! Ces postes ne m’apportaient pas ce que je recherchais et j’ai eu l’impression de m’être battue pour un résultat médiocre. J’ai donc décidé d’entreprendre ! C’est un résumé un peu rapide de mon parcours atypique !
Quelle a été votre première expérience comme entrepreneure ?
J’ai concrétisé un rêve qui m’habitait depuis plus de 20 ans.
Créer une marque de chaussures grandes tailles ! J’ai eu la chance d’être financée par le réseau Initiative Seine Yvelines et le Crédit Agricole d’Île-de-France pour créer cette première entreprise, Aynos. D’abord orientée vers l’e-commerce, Aynos a changé de business model et depuis 3 ans c’est un atelier de design. Nous travaillons avec une trentaine de petites marques qui veulent se lancer. Avec Aynos, j’ai vécu toutes les phases d’un projet entrepreneurial : levée de fonds, réussites, échecs, rebonds et j’en passe ! Une aventure la fois riche et périlleuse qui n’a rien enlevé à ma passion pour l’entrepreneuriat !
Comment est née l’idée de créer Talâme ?
Début 2020, je commençais déjà à donner des conseils en entrepreneuriat. J’adore transmettre et j’avais envie d’apporter mon expérience à celles et ceux qui souhaitent se lancer. J’ai proposé mes premiers ateliers en ligne pendant le confinement : les prémices de Talâme ! J’ai ensuite décidé de créer ma propre structure pour soutenir les entrepreneur·e·s. Aujourd’hui, nous sommes une équipe de 10 expert·e·s, entrepreneur·e·s et professionnel·le·e d’un domaine dédié.
Comment définissez-vous la mission de Talâme ?
Nous accompagnons les créateurs·rices et dirigeant·e·s d’entreprises en adaptant nos expertises à leurs besoins. Nous abordons le marketing, la communication, la stratégie digitale, l’aspect juridique et financier, la stratégie d’entreprise, l’organisation et le développement personnel. Chaque expert·e apporte ses compétences dans son domaine : une vision à 360° ! Nous offrons un éventail de services complet. Si seulement j’avais eu accès à ce type d’accompagnement quand j’ai créé Aynos !
Quel rôle jouent les réseaux dans le développement de vos deux entreprises ?
Les réseaux représentent un point de développement stratégique. Ils permettent à la fois d’établir des partenariats et de trouver des client·e·s potentiels. Intégrer des réseaux, c’est surtout appartenir à un écosystème qui met en relation les réseaux de financement, les fonctions supports de l’entrepreneur·e, mais aussi les autres membres. Ces dernier·e·s peuvent être des client·e·s, des partenaires, des concurrent·e·s ou des prescripteurs. Il faut juste rester attentif·ve et savoir donner pour recevoir en évitant d’installer un rapport de profit unilatéral.
Talâme est partenaire de Femmes des Territoires : quel est votre rôle ?
Après avoir été adhérente à Femmes des Territoires, je suis en effet aujourd’hui partenaire et je forme les coordinatrices et prochainement les adhérentes. C’est l’occasion de rencontrer des femmes de différents horizons, de partager et de transmettre des conseils. Moi aussi j’apprends de ces échanges et je trouve ces rencontres nourrissantes !
Quel serait votre message pour celles qui se lancent dans l’entrepreneuriat ?
Tout le monde peut entreprendre, mais pas de la même façon !
N’oubliez pas d’être honnête vis-à-vis de vous-même. Posez-vous les bonnes questions : dans quel but est-ce que j’entreprends ? Est-ce que je veux en vivre ou est-ce juste une activité complémentaire ? Ai-je du temps à y consacrer ?
Je conseille à toute personne qui s’apprête à entreprendre de définir les axes suivants :
- Déceler le besoin d’information et avoir conscience qu’il est primordial de s’informer sur tout ce qui peut booster, soutenir et même ralentir votre projet.
- Approfondir le sujet en cherchant les réponses à toutes vos interrogations.
- Bien cibler vos besoins pour pouvoir identifier les structures adéquates avec lesquelles avancer sur votre projet.
Entreprendre c’est apprendre, se tromper et surtout rester persévérant·e et humble, car on ne cesse jamais d’apprendre !
Crédit : Dybopixell et michelborelphotographe
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