J’aime voir les femmes prendre la place qu’elles veulent
J’aime voir les femmes prendre la place qu’elles veulent
Diplômée en commerce international, option marketing, Rose-Anne Clotaire a travaillé dans la filière du commerce international et de la communication.
Elle a décidé, à 28 ans, de tout changer. Quand on lui demande de se résumer en trois adjectifs, elle répond : spontanée, joviale et bienveillante. Ses différents emplois, après cinq ans d’étude, ont fi ni par la lasser, avec un fort sentiment de perte de sens.
Elle s’est lancée, après une longue réflexion, en tant que coach en développement personnel.
Sur votre site internet, vous précisez que vous êtes née d’un mélange normand et afro-caribéen : racontez-nous d’où vous venez ?
Je suis née en 1995 et j’ai grandi à Fécamp, en Normandie, avec un père guadeloupéen et une mère native de Fécamp. Depuis l’âge de 6 mois, j’ai fait des voyages en Guadeloupe.
Ça n’a pas toujours été simple, mais aujourd’hui je me définis avec cette double culture et c’est important pour moi. Ça explique beaucoup de choses dans ma vie, et dans ma profession.
Banque, marque de café, milieu hospitalier : quel est le dénominateur commun entre toutes vos expériences professionnelles ?
Le dénominateur commun, c’est qu’à chaque fois, je ne me suis pas sentie utile, que ça manquait de sens.
Je ressentais beaucoup le fait de ne pas être alignée avec mon travail, même si, dans certains postes, j’ai beaucoup appris. J’avais des problèmes avec la hiérarchie, et j’avais l’impression de ne pas être prise au sérieux.
C’est pour ça que vous avez choisi le chemin de l’entrepreneuriat…
Oui, je voulais être en paix, plus libre, être actrice de ma profession à 100%. J’avais envie de décider avec qui je travaillais et comment je le faisais.
Quand avez-vous créé Rose’éveil?
J’ai créé cette micro-entreprise, Rose’éveil, en juillet 2023. Ce n’était pas ma première entreprise, donc j’avais déjà un bagage.
À ce moment-là, j’habitais au Portugal. Je suis rentrée, je me suis posée pour réfléchir, prendre le temps de savoir ce que je voulais faire exactement, ce que j’aimais. Et je me suis sentie attirée par le coaching capillaire. Car j’ai une grande histoire avec mes cheveux : ça rejoint cette notion de double culture.
J’ai dû apprendre à les apprécier et comprendre mes boucles. J’avais envie d’accompagner les femmes pour accepter leurs cheveux, la place qu’ils prennent…
Je me suis dit qu’il fallait d’abord que je me forme à l’accompagnement.
Vous avez suivi une formation à Be Académie…
Oui, j’ai suivi une formation de coach de vie à distance, parallèlement à mon emploi salarié. Ça a duré un an et demi et ça m’a apporté des notions de psychologie, de philosophie, d’histoire du coaching.
Ça m’a amené des outils, ça m’a aidée à définir mon approche, à poser les limites, à mieux comprendre la posture de coach. J’ai été diplômée en mai 2023.
Puis, j’ai demandé mon numéro Siret d’auto-entrepreneuse et je me suis débrouillée toute seule. Pour le côté technique et pratique : trouver une place en co-working, meubler mon bureau, etc.
Femmes des Territoires m’a beaucoup soutenue à ce moment-là. Se sentir entourée par d’autres femmes qui vivent la même chose aide énormément.
Plus tard, j’irai sans doute vers le coaching capillaire mais pour le moment je suis coach de développement personnel.
Comment définiriez-vous le développement personnel?
Le développement personnel aide à trouver le juste équilibre entre l’épanouissement, l’évolution personnelle et l’acceptation de soi.
Le fait de mieux se connaître permet de comprendre les conditionnements, les comportements qu’on a. Et en même temps, je pense qu’il n’est pas nécessaire de tout travailler, car cela devient une injonction au bien-être. Pour certaines choses, il faut juste accepter, et se dire « je suis comme ça ».
Qu’est-ce qui vous motive dans votre activité?
Je m’adresse principalement aux femmes pour les grands accompagnements que je propose. Ce qui me motive c’est de montrer qu’il n’y a pas une seule façon de mener son existence.
Que l’amour de soi, le fait de s’accepter, est une ouverture. J’aime voir les femmes s’épanouir dans leurs projets, peu importe leur style de vie.
J’aime voir qu’on s’autorise à prendre la place qu’on veut, à explorer d’autres possibilités.
Il y a un vrai besoin. Je suis convaincue que c’est important de faire quelque chose, de montrer que c’est possible !
Comment amenez-vous les gens à répondre à la question: par où commencer?
On définit un objectif ensemble, parfois on ressent un inconfort sans savoir vraiment ce qui ne va pas. Donc, j’ai des outils pour explorer les domaines de vie.
Une fois qu’on a identifié le domaine concerné, on réfléchit déjà autrement. Puis, j’ai une méthode pour déterminer le grand objectif de l’accompagnement, et tous les sous-objectifs par lesquels on va passer, les petits pas à faire.
Comment avez-vous décidé de vous engager dans Femmes des Territoires à Rouen?
Je cherchais un réseau de femmes et ma coach m’a parlé de Femmes des Territoires. J’y suis allée, ça m’a plu.
Plus tard, il y a eu un message de la coordinatrice qui cherchait quelqu’un pour l’aider. Et j’ai eu envie de m’investir.
Je suis co-coordinatrice depuis mars 2023. Nous sommes entre 20 et 30 membres à l’antenne de Rouen.
Des conseils pour les femmes qui voudraient se lancer dans l’entrepreneuriat?
Oser et s’autoriser à être accompagnée, boostée, énergisée. Par une coach ou un organisme.
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