Ile-de-France
Marion den Hollander
Dirigeante de Cofransel, Créteil

Vous avez de la valeur, n’hésitez pas à en faire bon usage !

Portrait complet de Marion den Hollander

  Ile-de-France
Marion den Hollander
Dirigeante de CofranselCréteil

Vous avez de la valeur, n’hésitez pas à en faire bon usage !

Les sièges et fauteuils au cœur de l’économie circulaire avec Cofransel de Marion den Hollander

 

Une petite équipe qui redonne vie aux sièges et aux fauteuils !

Mais pas n’importe lesquels : ceux des bus, des salles de cinéma et de théâtre, des voitures et des motos, mais aussi ceux des hôpitaux. Avec Cofransel, Marion den Hollander et son associé proposent une solution plus écologique et plus économique pour remplacer les sièges et fauteuils.

Grâce au savoir-faire des selliers de l’atelier, Cofransel s’impose comme une alternative

« made in France » qui prône le sur-mesure et la qualité.

 

Cofransel existe depuis plus de 50 ans. Comment est né le projet de rachat de l’entreprise ?

 

J’ai tout d’abord étudié de nombreux projets de création et de reprise de sociétés. C’est 6 mois avant la pandémie de Covid de 2020 que je me suis lancée avec mon associé.

Nous avons racheté Cofransel à un couple qui gérait l’entreprise depuis 47 ans. Leur cœur de métier était la rénovation des sièges de bus et de cars. Avec la crise sanitaire, nous avons pris conscience que nous pouvions élargir notre périmètre d’action.

Nous avons donc décidé de proposer aussi la réfection des sièges de salles de spectacle ou d’auditoriums.

 

As-tu toujours été entrepreneure ?

 

Non, pas du tout ! Après des études en finances en école de commerce, j’ai travaillé pendant 30 ans dans des grands groupes. Mais j’avais toujours en tête de devenir un jour entrepreneure, comme mes parents.

Je rêvais d’indépendance et de ne plus subir ma hiérarchie. J’avais envie de faire mes propres choix, avec ses réussites et ses échecs. Je m’étais toujours promis de ne pas travailler avec mon conjoint et finalement c’est lui mon associé !

 

Quel a été le déclic pour racheter cette entreprise ?

 

Je n’étais pas sûre d’être capable de pouvoir porter toutes les casquettes de l’entrepreneure. À 46 ans, j’ai suivi une formation de Management Général à l’ESSEC. J’ai alors été convaincue que je pouvais me lancer ! Même si la partie commerciale n’était pas ma zone de confort, à force de travail, j’ai aujourd’hui une autre vision de la vente. Je me sens beaucoup plus à l’aise.

 

Quelles sont les valeurs qui t’animent et que tu souhaites transmettre avec Cofransel ?

 

Je souhaite avant tout proposer des services qui s’inscrivent dans une démarche RSE. Ma fibre écologique me pousse plus que jamais à concilier l’écologie, l’économie et la performance.

Nous avons choisi de rénover les fauteuils en tissu, simili ou cuir et notre action s’inscrit pleinement dans une démarche d’économie circulaire. En conservant la structure du fauteuil, on évite entre 30 à 35 kilos de déchets par fauteuil.

De plus, la rénovation coûte 20 à 40 % moins cher que du neuf. Je cherche aussi à donner du sens à nos missions au quotidien au sein de notre entreprise. Je suis très à l’écoute de mes équipes à qui je laisse beaucoup de flexibilité.

 

Quels leviers d’action as-tu mis en place pour contrer les difficultés ?

 

Quand on est entrepreneur·e, on fait forcément des erreurs ! Je me suis dispersée, mais finalement j’ai réussi à me recentrer. J’ai beaucoup étudié et observé en suivant des webinaires et des formations.

J’ai mis en place des méthodes que j’ai testées encore et encore. C’est naturel de se tromper quand on est à la tête d’une entreprise. On apprend surtout en faisant et en tirant des leçons de nos actions.

 

As-tu bénéficié de soutiens au sein de ton territoire lors du rachat de Cofransel ?

 

En effet, j’ai été soutenue par la Communauté de Communes de Plaine Commune qui m’a octroyé un prêt d’honneur. J’ai aussi bénéficié d’aides de la CCI (par le biais du chèque numérique et de subventions) et de la région Ile-de-France.

Celle-ci m’a attribué l’aide TP’up Relance pour acheter notamment de nouvelles machines à coudre.

 

Ton entreprise est basée à Saint-Denis. Quels sont les atouts de ton territoire en termes d’entrepreneuriat ?

 

Le territoire de Plaine Commune est très dynamique ! Nous avons la chance d’être situés sur un axe très bien desservi à proximité de Paris et, ici, les loyers sont beaucoup plus abordables.

Nous avons aussi accès à beaucoup de réseaux d’affaires locaux.

 

Quels rôles jouent les réseaux dans le développement de Cofransel ?

 

Ils sont très importants, à la fois pour trouver des client·e·s, mais aussi des fournisseurs. Je suis adhérente dans différents réseaux (Femmes des Territoires, Plaine Commune Promotion, le MEDEF, Femmes en Mouvement).

J’y consacre beaucoup de temps, mais c’est toujours très bénéfique à tous les niveaux. On échange sur nos problématiques et on crée des liens. Les réseaux m’aident à trouver des contacts au niveau local, ce qui est essentiel pour développer Cofransel.

 

Tu as été lauréate du prix « Mixité des métiers » au Concours Créatrices d’Avenir : qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ?

 

Au départ j’ai candidaté dans l’espoir d’augmenter ma visibilité. J’ai gagné ce prix en décembre 2023 et quelques mois plus tard je peux dire que cela a fonctionné !

Dès que j’en parle, j’ai des retours très enthousiastes. J’ai eu la chance de rencontrer des personnes passionnantes. J’ai aussi bénéficié d’une très belle formation sur le pitch qui m’aide au quotidien.

 

Le mot de la fin pour celles qui aimeraient se lancer dans l’aventure entrepreneuriale ?

 

Croyez en vous ! Vous avez de la valeur, n’hésitez pas à en faire bon usage !

 


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Un portrait rédigé par Marie-Hélène Dos Santos
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