Entre des projets très funs où je ris beaucoup et d’autres, très sérieux, qui donnent du sens à mon métier, je ne m’ennuie jamais !
Entre des projets très funs où je ris beaucoup et d’autres, très sérieux, qui donnent du sens à mon métier, je ne m’ennuie jamais !
Magali Flesia, de l’improvisation théâtrale
au coaching
Un plongeon dans le grand bain de l’entrepreneuriat après des années dans l’enseignement: c’est le début du parcours de Magali Flesia dans l’univers du coaching. Aujourd’hui indépendante, elle applique les techniques du théâtre d’improvisation au coaching professionnel et à la supervision. Passionnée par l’Humain, elle nous livre son souhait le plus profond :
« J’aimerais tellement contribuer à ce que notre monde tourne un peu plus rond ! ».
Quel métier as-tu exercé avant d’être coach et superviseur ?
J’ai tout d’abord été professeure d’italien dans l’Éducation nationale. Alors que je travaillais sur ma thèse de doctorat, j’ai découvert le théâtre d’improvisation et cela a été une vraie révélation. J’avais conscience que je ne serais pas enseignante toute ma vie. Je me suis dit que c’était le moment de vivre de ma passion ! J’ai progressivement quitté la fonction publique pour devenir indépendante.
Quels ont été tes premiers pas dans l’entrepreneuriat ?
En 2014, j’ai créé Voltanza. C’est un organisme qui propose aux entreprises des formations de prise de parole en public et des séminaires à base d’improvisation. Parallèlement, j’accompagnais aussi des particuliers souhaitant améliorer leur communication.
Je me suis toujours intéressée au fonctionnement de l’individu et aux interactions entre êtres humains. J’ai donc continué à me former au coaching en 2015-2016. J’ai modélisé les techniques du théâtre d’improvisation pour les appliquer à mes accompagnements en communication interpersonnelle, en management et en cohésion d’équipe.
Comment es-tu devenue superviseur ?
Au bout de quelques années, c’est apparu comme une évidence ! C’est une manière de travailler qui me plaît beaucoup, de pair à pair, avec un questionnement qui va bien souvent au-delà de la résolution de cas.
J’aime accompagner le coach à analyser ce qui se joue pour lui, pour son client et son environnement. Je vois les systèmes qui se superposent comme autant de poupées russes. Et nous voyageons ensemble d’une dimension à l’autre. C’est passionnant !
En quoi la voie de l’entrepreneuriat te permet-elle de t’épanouir ?
J’ai toujours été créative. L’entrepreneuriat implique un dynamisme constant ! Cela passe par mon offre de services, son évolution, les partenariats à mettre en place, les projets…
Et j’en ai encore beaucoup en tête ! J’aime saisir les opportunités qui m’inspirent et me donnent envie. Je me sens libre de travailler seule ou en équipe, d’animer des séminaires de 250 personnes ou d’accompagner une personne en individuel.
Entre des projets très funs où je ris beaucoup et d’autres, très sérieux, qui donnent du sens à mon métier, je ne m’ennuie jamais. Je choisis mes missions et cette liberté n’a pas de prix !
Comment es-tu devenue membre de Femmes des Territoires ?
Une de mes amies est devenue coordinatrice de l’antenne d’Aix-en-Provence. Elle m’a présenté l’association et m’a donné envie de découvrir de plus près ses membres et ses activités.
J’aime le dynamisme et la dimension d’entraide, valeur-phare de Femmes des Territoires, notamment grâce à la rubrique « Coups de pouce » à laquelle on peut accéder sur le site. J’y fais régulièrement un tour pour voir si je peux rendre service à quelqu’un.
Pourquoi est-il important de faire partie de réseaux quand on crée son entreprise ?
Le réseau est essentiel pour plusieurs raisons. C’est tout d’abord un moyen de se faire connaître et de trouver des professionnel·les en qui nous pouvons avoir confiance. Cela permet aussi de ne pas rester isolé(e) : en s’inscrivant dans une dynamique, on échange sur ses expériences et ses pratiques. On y apprend à améliorer son discours commercial, son pitch. On fait également de belles rencontres, car on ne partage pas que du pro !
C’est l’idéal pour tisser des relations de confiance sur le long terme.
Quel message as-tu envie de passer aux femmes qui se lancent dans l’entrepreneuriat ?
Vous allez kiffer ! En tout cas, je vous le souhaite ! On dit souvent que 3 ans sont nécessaires pour atteindre un niveau de développement de business satisfaisant. Cela a été mon cas. Certaines des graines que vous plantez aujourd’hui ne germeront que dans 2 ou 3 ans.
Gardez confiance, il faut parfois du temps ! Pensez objectif, développement, mais surtout, prenez plaisir dans ce que vous faites et dans vos rencontres. Si vous partagez ce plaisir, vous toucherez forcément des coeurs !
Contacter et suivre Magali Flesia
Découvrir d'autres portraits
Emilie Besson
Fondatrice de La Fabrique du Nom
AngersC’est un défi passionnant, une sensation d’essayer un nouveau métier chaque jour !
Louanne Koegele
Fondatrice de Louanne UGC
ESCHBACHNe pensez pas à votre âge et ne vous comparez pas aux autres. Lancez-vous ! Si votre cœur parle, c’est pour une bonne raison. Une entreprise, ça va peut-êt
Elodie Marquet
Courtière en travaux La Maison des Travaux
AubagneIl faut sortir ! Être entrepreneure, ça ne veut pas dire rester derrière son ordinateur. Il faut aller dehors, être visible.
Emilie Besson
Fondatrice de La Fabrique du Nom
AngersC’est un défi passionnant, une sensation d’essayer un nouveau métier chaque jour !
Voir ce portraitLouanne Koegele
Fondatrice de Louanne UGC
ESCHBACHNe pensez pas à votre âge et ne vous comparez pas aux autres. Lancez-vous ! Si votre cœur parle, c’est pour une bonne raison. Une entreprise, ça va peut-êt
Voir ce portraitElodie Marquet
Courtière en travaux La Maison des Travaux
AubagneIl faut sortir ! Être entrepreneure, ça ne veut pas dire rester derrière son ordinateur. Il faut aller dehors, être visible.
Voir ce portrait