Nouvelle-Aquitaine
Karine Larrue
Gestionnaire de patrimoine Karine Larrue, La Réole

J’ai la fibre pour entreprendre

Portrait complet de Karine Larrue

  Nouvelle-Aquitaine
Karine Larrue
Gestionnaire de patrimoine Karine LarrueLa Réole

J’ai la fibre pour entreprendre

Optimisation financière, investissement immobilier, solutions de défiscalisation.

Ces thématiques, pour Karine Larrue, n’ont rien de fastidieux. Elle est gestionnaire de patrimoine. Avec trois casquettes : assurances, immobilier, investissement financier.

Après avoir travaillé comme experte-comptable en cabinet, elle a créé sa propre entreprise. Vivant à La Réole, près de Bordeaux, elle a grandi et étudié dans cette commune de 4000 habitant·es, et elle fait la fierté du maire – qui fut un jour son prof de maths. « Je suis un pur produit réolais », dit-elle.

À 32 ans, cette enfant du pays est à l’origine de la création de l’antenne de Femmes des Territoires à La Réole.

 

 

Pouvez-vous résumer les grandes lignes de votre parcours ?

 

J’ai un cursus d’experte-comptable, c’est-à-dire Bac+8. Ça a été long et difficile. Puis j’ai eu mon diplôme (le DEC) et j’ai travaillé en cabinet.

Avant mon stage, j’ai suivi un master de gestion de patrimoine privé. Ce qui m’intéressait c’était la dimension humaine et conseiller les client·es.

Après six ans de travail en cabinet, j’ai acquis un solide bagage et ça me permet d’avoir du recul sur les besoins des entreprises.

 

Vous êtes donc conseillère en gestion de patrimoine. En quoi ça consiste ?

 

C’est très large. J’aide mes client·es à optimiser l’épargne, à anticiper la retraite, à réduire l’impôt (défiscalisation), à prévoir les études des enfants.

Je m’occupe aussi de transmission, c’est un sujet que j’adore : la protection des proches ou la transmission dans les familles recomposées. Je souhaite à l’avenir développer l’accompagnement de créateurs·rices d’entreprises, car lorsqu’on crée une entreprise, on crée du patrimoine.

J’aimerais donc mettre en place des accompagnements et formations pour les auto-entrepreneur·es qui ne sont souvent pas suivi·es par des expert·es comptables. Il s’agirait d’aborder la TVA, les indicateurs, le choix du statut de son entreprise…

 

Les sujets sur lesquels vous travaillez peuvent sembler un peu fastidieux… Qu’est-ce qui vous motive dans votre activité ?

 

Ce qui me plaît dans ce travail c’est de me sentir utile, de simplifier des choses qui paraissent compliquées. Je vais voir mes client·es avec des solutions et de la transparence.

C’est important pour moi que les gens comprennent ce qu’on fait. J’aime me mettre à la portée des autres. J’aurais adoré enseigner ! Dans ce que je fais, il faut savoir transmettre.

Dernièrement, j’ai posté un article à propos des retraites, sur LinkedIn, et j’y ai ajouté une touche d’humour. Je pense que ça fait partie de ma personnalité de ne pas aborder tous ces sujets avec trop de sérieux.

 

 

 

Pourquoi avez-vous choisi le chemin de l’entrepreneuriat en créant votre entreprise en janvier 2023 ?

 

J’ai toujours su que je serai cheffe d’entreprise tout simplement parce que je n’ai pas un caractère à être salariée. J’ai la fibre pour entreprendre.

En juillet 2022, je rêvais de faire de la gestion de patrimoine depuis longtemps et j’ai senti que c’était le moment de prendre la décision.

J’ai donc créé une SASU, Société par actions simplifiée unipersonnelle. Mon offre s’adresse à tout le monde, quels que soient le budget, la fortune.

 

Sur qui, sur quoi vous êtes-vous appuyée pour lancer votre entreprise ?

 

Le groupement professionnel dont je fais partie m’a apporté des outils, des compétences, des expériences.

J’ai aussi beaucoup eu recours au développement personnel, car devenir entrepreneure fait évoluer. Il faut croire en soi, ne pas écouter les personnes qui vous découragent.

Moi, on a souvent essayé de me dissuader en me disant que c’était risqué. Si vous êtes sûre que c’est votre souhait, il faut vous lancer. Mais il est important de ne pas rester seule et de se connecter aux réseaux professionnels existants.

 

Depuis quand êtes-vous coordinatrice de Femmes des Territoires à La Réole ?

 

Je suis coordinatrice depuis mai 2023. Lorsque j’ai voulu créer mon entreprise, on m’a conseillé de me tourner vers les réseaux féminins.

J’ai découvert Femmes des Territoires qui m’a beaucoup plu. Des antennes existent à Bordeaux et à Agen, mais entre les deux, c’était le néant !

J’ai constaté, sur le site internet, que d’autres, comme moi, habitaient trop loin pour participer aux rencontres. Donc j’ai proposé d’ouvrir une coordination à La Réole. À l’inauguration, 20 personnes sont venues et lors du dernier atelier j’étais très émue de voir que nous étions 16 participantes !

Il y a un intérêt pour les valeurs de Femmes des Territoires, et un réel besoin. Mon rôle, c’est de coordonner tout ça, mais je l’ai dit dès le début : pour que cela fonctionne, toutes les participantes doivent faire vivre le groupe en apportant leur pierre à l’édifice. Et c’est ce qui se passe. Les membres s’impliquent. Sinon, si tout repose sur une seule personne et elle risque de s’épuiser.


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Un portrait rédigé par Cécile Gavlak
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