Hauts-de-France
Juliette Boyet
Fondatrice de Mes petites baigneuses, Laventie

C’est une belle aventure qui vaut la peine d’être vécue !

Portrait complet de Juliette Boyet

  Hauts-de-France
Juliette Boyet
Fondatrice de Mes petites baigneusesLaventie

C’est une belle aventure qui vaut la peine d’être vécue !

Mes petites baigneuses : la savonnerie artisanale de Juliette Boyet dans les Hauts-de-France

Constance, Victoire et Jeanne : ce sont les prénoms des trois filles de Juliette Boyet, mais aussi des savons qu’elle fabrique dans son laboratoire artisanal. Masso-kinésithérapeute en libéral, elle a décidé de s’adonner à sa passion pour la savonnerie en créant ses propres recettes. Le résultat ? Des savons fabriqués en France sans colorants ni parfums artificiels pour toute la famille !

 

 

Comment as-tu eu l’idée de créer ta propre savonnerie ?

 

En 2019, j’étais enceinte de ma troisième fille et je suis tombée sur un article expliquant comment faire du savon. Comme je touche à tout, j’ai testé et j’ai vite commencé à élaborer mes propres recettes. J’ai constaté assez rapidement les bienfaits du savon sur mes filles : l’eczéma avait disparu au bout de quelques jours d’utilisation. J’en ai distribué autour de moi et l’idée a germé d’aménager un laboratoire chez moi.

 

Tu connaissais déjà le monde de l’entrepreneuriat ?

 

Oui, en effet je suis kiné en libéral depuis 14 ans. Mais ouvrir et gérer une savonnerie n’a rien à voir !

 

Quelles étapes as-tu dû franchir pour créer ta savonnerie artisanale ?

 

J’ai tout d’abord obtenu un diplôme d’aromathérapie : dans le cadre de mon activité de kiné, j’utilisais déjà les bienfaits des huiles. Ensuite, j’ai dû chercher et faire différents tests pour trouver les bonnes recettes de savon en me documentant.

Il y a aussi beaucoup de normes à respecter. Il faut répondre aux BPF (Bonnes Pratiques de Fabrication), le règlement européen sur les cosmétiques. Avant de mettre les savons sur le marché, il faut aussi passer par un toxicologue et respecter les normes d’étiquetage.

Le cahier des charges concernant la production et la conservation des produits doit être respecté pour pouvoir commercialiser les savons.

 

D’où vient le nom de ton entreprise Mes petites baigneuses ?

 

Ce sont mes filles ! Elles sont représentées sur mon logo. J’avais envie de créer des savons sympas pour les enfants en utilisant des produits naturels et sains respectueux de la peau.

Mes savons portent donc le nom de mes filles et de mes nièces et chaque savon reflète un caractère différent. Leur point commun : ils sont naturels et laissent la peau douce.

 

Qu’est-ce qui t’anime au quotidien dans cette activité artisanale ?

 

La savonnerie, c’est un mélange de pâtisserie et de chimie et j’adore ça ! J’aime sélectionner des matières premières de qualité, tester des mélanges et inventer de nouvelles recettes avec le moins d’ingrédients possible.

Mon objectif est que les client·e·s puissent acheter un savon en toute confiance.

 

 

 

Tu as participé au concours I.Code dont Femmes des Territoires est partenaire : qu’est-ce que cela t’a apporté ?

 

J’adore la marque I.Code et ses valeurs depuis plusieurs années, car elle est proche de ses client·e·s. J’ai obtenu le prix « Coup de cœur », ce qui m’a permis de découvrir le réseau Femmes des Territoires avec un abonnement d’un an au réseau.

 

Quel est ton plus grand défi aujourd’hui ?

 

Mon challenge est de faire connaître mes produits pour pouvoir peut-être un jour faire de la savonnerie mon activité principale. Actuellement, je suis présente sur des marchés et je vends mes savons en ligne sur mon site web. Le côté marketing et communication est difficile à gérer !

 

En quoi les réseaux comme Femmes des Territoires peuvent aider les entrepreneures dans leur parcours ?

 

L’échange et le partage d’expériences sont essentiels dans une aventure comme celle-ci. Je pense que je ne l’ai pas assez compris quand je me suis lancée dans la création de la savonnerie. Si c’était à refaire, je prendrais contact avec davantage de réseaux pour ne pas rester isolée.

 

Ton mot de la fin à celles qui souhaitent entreprendre ?

 

Faites-vous plaisir, osez et expérimentez ! Et surtout, n’hésitez pas à demander de l’aide et à vous faire accompagner. C’est une belle aventure qui vaut la peine d’être vécue !


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Un portrait rédigé par M-Hélène Dos Santos
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