L’entrepreneuriat est une école d’humilité : on y apprend à être agile et adaptable
L’entrepreneuriat est une école d’humilité : on y apprend à être agile et adaptable
Ingrid Renault, facilitatrice de l’intelligence collective et equicoach enthousiaste
Passionnée par l’humain, Ingrid Renault déploie toute son énergie pour aider chacun·e à révéler son plein potentiel. Avec la création de Libresens, elle a modifié sa trajectoire professionnelle en démultipliant les possibilités d’aider les autres grâce à la facilitation et à l’équicoaching. Retour sur un échange teinté d’enthousiasme et d’envie de transmettre !
Qu’as-tu puisé dans ton parcours professionnel pour devenir l’entrepreneure que tu es aujourd’hui ?
Mes années d’expérience comme manager chez AXA France m’ont permis d’accompagner les équipes opérationnelles en étant proche du terrain et des client·e·s. Plus tard, j’ai choisi de rejoindre les ressources humaines : un tournant déterminant à tous points de vue ! Dans ce poste, j’ai développé de nombreuses compétences liées à l’écoute. J’ai travaillé sur la formation, le recrutement, la politique d’alternance et de stages, l’animation de séminaires et d’ateliers collaboratifs.
Pourquoi as-tu décidé de quitter le salariat pour créer ta propre structure ?
J’aspirais à explorer un nouveau monde ! J’ai ressenti le besoin de partir à la découverte d’autres populations et professions à animer et d’allier ma passion pour les chevaux à un nouveau métier. J’ai donc quitté mon poste en 2019 pour créer avec mon mari Libresens, qui signifie « Libre et Responsable Ensemble ». Notre entreprise est spécialisée dans le coaching, les dynamiques d’équipes, les pratiques managériales, l’intelligence collective et l’équicoaching. Cette dernière discipline assez récente à laquelle je me suis formée me permet d’ajouter une corde à mon arc tout en étant proche de mes chevaux chaque jour.
Quel point commun identifies-tu entre toutes les facettes de ton activité professionnelle ?
Le développement de l’humain reste au cœur de mon approche, quelle que soit la mission que je remplis. J’adapte différentes méthodes pédagogiques à mon public. Je m’adresse autant aux enfants qu’aux jeunes et aux adultes : je dois donc sans cesse ajuster ma pratique et mes outils avec comme objectif d’aider l’humain à cheminer dans sa problématique, tout en respectant sa singularité. En équicoaching, par exemple, les coaché·es sont invités à exprimer librement leurs émotions grâce au cheval qui leur permet d’accéder à leur nature profonde en toute bienveillance et sans jugement.
Qu’est-ce qui te fait vibrer par-dessus tout lors de ces accompagnements ?
Réussir à révéler le plein potentiel de chaque personne dans le respect de son individualité ! En coaching d’orientation scolaire, j’aide les jeunes à découvrir leurs talents et leurs ressources pour qu’ils fassent ensuite des choix éclairés. Lorsque j’anime des ateliers d’intelligence collective dans les écoles, les associations ou les entreprises, j’apporte un regard externe et un savoir-faire pour aider le groupe à trouver les réponses à ses enjeux. Je montre le chemin de la collaboration et de la coopération. Je propose aussi des ateliers sur la confiance en soi et la prise de parole pour travailler son savoir-être et la façon de se présenter et d’être impactant·e.
Ce qui me fait vibrer ? C’est toute la richesse de ces échanges et de permettre l’épanouissement !
Quelles satisfactions t’apporte l’entrepreneuriat ?
J’offre des formats d’accompagnement variés auprès des individuels et des collectifs. C’est super enrichissant ! Je suis aussi ravie de pouvoir créer librement et de partager mes compétences dans de multiples environnements. Je suis devenue totalement actrice de ma vie professionnelle !
Quel a été ton plus grand défi en tant qu’entrepreneure ?
L’une des difficultés que j’ai rencontrées au départ, c’est la prospection commerciale. Il faut oser apparaître et vendre en étant conscient·e de sa valeur. Sacré défi ! Peu à peu, j’ai pris conscience de la valeur ajoutée que j’apporte et aujourd’hui j’en suis très fière !
Quel est ton rôle chez Femmes des Territoires ?
J’ai rejoint le réseau en 2019, comme membre puis coordinatrice de l’antenne de Carrières-sur-Seine dans les Yvelines. Suite à mon déménagement, j’ai créé en 2022 l’antenne du Val d’Amboise qui compte déjà plus de 50 membres. J’avais envie d’utiliser mes compétences au service d’une association en tant que bénévole et d’animer le collectif. J’ai aussi la joie de former l’ensemble des coordinatrices sur toute la France. C’est un pur bonheur de partager avec elles des outils de facilitation pour leurs rencontres et ateliers.
Femmes des Territoires est un merveilleux écosystème bienveillant de coopération qui permet à toutes de déployer leurs ailes !
Qu’aimerais-tu transmettre aux femmes qui se lancent dans l’entrepreneuriat ?
Faites-vous confiance pour trouver votre juste place ! Osez tester, faire des erreurs et expérimenter votre créativité.
L’entrepreneuriat est une école d’humilité : on y apprend à être agile et adaptable.
Enfin, écoutez votre cœur pour contribuer au monde par des actions qui font sens pour vous !
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