Un logo doit signifier quelque chose. Il est porteur d’un message, des valeurs de l’entreprise.
Un logo doit signifier quelque chose. Il est porteur d’un message, des valeurs de l’entreprise.
Geneviève Mercier : « Il faut tenter les choses car on n’a rien à perdre. »
Passionnée par l’art depuis son enfance, Geneviève Mercier, webdesigner, n’était pourtant pas partie pour se réaliser dans le graphisme. Après une belle carrière comme responsable commerciale dans des grandes entreprises, l’aventure de la vie lui a fait prendre un autre chemin. Mais, quand elle décide d’écouter ses envies, elle crée CGM création en 2019 et se lance dans sa nouvelle vie entrepreneuriale. Rencontre avec une entrepreneure qui, comme elle aime le dire, n’a plus rien à perdre.
D’une belle carrière à la maladie
Depuis le lycée, déjà, Geneviève s’imaginait artiste. Elle voulait passer un bac artistique. Ses bons résultats scolaires ont alors raison de son orientation. Elle doit suivre la « voie royale » du bac scientifique. C’est presque à contrecœur, après son baccalauréat, qu’elle suit un cursus dans une école de commerce. Un prêt étudiant à rembourser et un choix de stage restreint l’éloignent encore davantage de ses rêves d’art graphique : elle devient responsable commerciale dans une entreprise de traitement des déchets.
Geneviève et son mari bougent dans différentes régions, au gré de leur avancement professionnel. Elle raconte :
Quand je me suis retrouvée en région parisienne, entre un poste de responsable administrative des ventes qui ne me plaisait pas, le RER et un premier enfant, je me suis posée des questions sur ma qualité de vie!
Dans les années 2000, Geneviève revient dans sa région natale où elle suit son mari. Trop qualifiée pour le secteur, elle met sa carrière entre parenthèses pour s’occuper de leurs trois enfants. En 2007, Geneviève tombe gravement malade. Elle explique son parcours :
Durant 10 ans, il n’y a pas eu une année sans que j’aille à l’hôpital. J’ai dû être forte. En 2017, quand j’ai appris que j’étais guérie, j’ai vécu ça comme une véritable libération. Ça m’a donné des ailes, en quelque sorte.
Pendant ces années difficiles, elle revient à son premier centre d’intérêt : elle suit des cours aux Beaux-Arts de Cambrai. Désormais, elle donne la priorité à sa qualité de vie et décide de s’écouter.
« Fonce, tu n’as plus rien à perdre ! »
Après sa guérison, le mot d’ordre de la future entrepreneure devient « Fonce, tu n’as plus rien à perdre ! » qu’une amie lui lance quand elle se pose des questions sur son avenir. Geneviève est gonflée à bloc. Nous sommes en 2018. L’artiste fait un bilan de compétences avec Pôle Emploi et suit un cursus de la BGE. Elle accède à une formation de l’AFPA en web design. Elle est galvanisée. Ça y est, sa nouvelle vie peut commencer ! Elle peut associer son métier à son goût pour les arts graphiques.
À la sortie de la formation, elle crée son entreprise, CGM création, « au service de la création digitale, visuelle et du référencement ». Comme elle le dit avec pédagogie :
Tout visuel a une explication. C’est mon rôle de l’expliquer à mes clients. Un logo doit signifier quelque chose. Il est porteur d’un message, des valeurs de l’entreprise.
De la création d’un site internet à l’élaboration d’une identité visuelle, charte graphique ou logo, Geneviève associe dans ses réalisations : sens de la créativité, goût du travail bien fait et gestion commerciale.
Elle y joint sa volonté de respecter l’environnement, en mettant un point d’honneur à favoriser l’éco-conception. Avec le sourire, elle souligne : « Avoir travaillé dans le traitement des déchets, ça marque ! »
Un réseau bienveillant pour partager son savoir-faire
La webdesigner rejoint la coordination de Valenciennes de Femmes des Territoires en 2019.
C’est un réseau dans lequel je trouve beaucoup de bienveillance. Pendant le confinement, on a organisé des ateliers en visioconférence. Cela n’a pas empêché les liens de se tisser. Finalement, les rencontres humaines sont essentielles… Même à distance !
Geneviève a organisé des ateliers sur le référencement qui ont été très suivis. Elle encourage d’ailleurs les adhérentes à participer aux ateliers Femmes des Territoires :
Je suis curieuse. J’aime tester des choses. Avec les ateliers, on peut découvrir des astuces, des techniques pour se développer soi, ou développer son activité d’une façon nouvelle. Il ne faut pas avoir peur non plus de partager son savoir-faire en organisant un atelier. Il faut tenter des choses. C’est sûr, on n’a rien à perdre et tout à gagner !
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