Pays-de-la-Loire
Emilie Besson
Fondatrice de La Fabrique du Nom, Angers

C’est un défi passionnant, une sensation d’essayer un nouveau métier chaque jour !

Portrait complet de Emilie Besson

  Pays-de-la-Loire
Emilie Besson
Fondatrice de La Fabrique du NomAngers

C’est un défi passionnant, une sensation d’essayer un nouveau métier chaque jour !

Nom de marque et communication agile avec Emilie Besson de « La Fabrique du Nom »

La mission d’Emilie Besson : accompagner les entreprises au lancement de leurs projets liés à la santé positive et éthique, à l’alimentation et à la nutrition.

Elle allie ses compétences et son expérience pour faire avancer ses client·e·s dans leur réflexion sur leur nom de marque et leur communication. Depuis 2021, Emilie Besson anime également avec passion et enthousiasme l’antenne de Femmes des Territoires d’Angers. 

 

Quelle activité exerçais-tu avant d’être entrepreneure ? 

 

D’un côté, j’accompagnais les salarié·e·s, ingénieur·e·s et doctorant·e·s à construire leur parcours professionnel et scientifique avec l’approche des sciences humaines. De l’autre, je menais des missions liées à la santé positive pour le compte de l’ARS Centre – Val de Loire. 

 

Tu as donc transféré tes compétences et tes convictions pour te créer un nouvel horizon professionnel ? 

 

Oui, en effet. J’ai décidé de compléter ma formation universitaire initiale en psychologie. J’ai réalisé une thèse de doctorat sur le thème de la posture d’accompagnement en ligne. Je souhaitais donc appliquer les résultats de mes recherches à la pratique des professionnel·le·s.

Après une étude du marché pour confirmer mon idée, le besoin a été identifié. Je me suis lancée tout en gardant à l’esprit mon envie de rejoindre un projet lié à la santé. 

 

D’où vient l’idée de « La Fabrique du Nom » ? 

 

Les mots occupent une place importante : ils définissent notre identité, notre histoire, notre monde, nos valeurs. Comme des codes, ils peuvent nous éloigner ou nous rapprocher des autres s’ils sont mal compris. Ayant changé de pays dans mon histoire et mon parcours professionnel, j’ai adopté des mots différents selon les pays où j’allais et selon les publics à qui je m’adressais.

Quand j’ai quitté le monde du salariat, je voulais  continuer de travailler sur le sens des mots souvent négligé.

Avec « La Fabrique du Nom », j’accompagne les professionnel·le·s du secteur de la santé et de la nutrition à trouver les mots fondateurs de leur entreprise. 

 

Quelles sont tes motivations au quotidien ? 

 

Ce qui me motive est d’être utile aux solo-entrepreneur·e·s, aux indépendant·es comme aux petites entreprises. Je souhaite rendre l’information accessible pour augmenter l’esprit critique et le pouvoir d’agir de chacun, ce qui est ma valeur première.

L’entrepreneuriat, c’est aussi accepter d’apprendre en continu pour mettre à jour les connaissances de son expertise. C’est également apprendre du métier de mes client·e·s ou apprendre pour monter en compétences.

Je ne m’ennuie jamais ! C’est un défi passionnant, une sensation d’essayer un nouveau métier chaque jour !

 

Quels défis professionnels as-tu relevés depuis que tu as créé ton entreprise ?

 

En sortant du milieu universitaire, le premier défi a été de m’imprégner du monde entrepreneurial. Je me suis alors inscrite à Femmes des Territoires, le seul réseau qui proposait une communauté digitale de femmes en création d’entreprise.

Mon second défi a été de mettre en lien mon intérêt pour la santé positive et durable avec mon activité professionnelle. J’ai poursuivi ma veille scientifique dans le domaine de la psychologie de la santé. Cela me permet aujourd’hui de collaborer sur des projets liés à la nutrition et à la santé positive et éthique.

 

As-tu bénéficié de soutiens au sein de ton territoire, le Maine-et-Loire ?

 

Oui, j’ai d’abord été accompagnée par une entreprise privée sur une journée. J’ai pu aborder les différentes étapes de la création d’entreprise, les modes de financement, les stratégies de lancement, etc.

J’ai aussi participé aux ateliers en ligne proposés par les partenaires de Femmes de Territoires sur les modes de financement de projet.

Une fois lancée, j’ai bénéficié d’un accompagnement pris en charge par deux partenaires soutenus par Bpifrance et la Région Pays de La Loire. Et j’ai aussi suivi une mini formation pour savoir si mon projet correspondait à la création d’une entreprise innovante avec Angers Technopole.

 

Quels sont les atouts de ton département pour les entrepreneur·e·s ? 

 

Le Maine-et-Loire est un territoire très dynamique. Il y a plus de 50 réseaux d’entrepreneur·e·s dans notre département, sans compter le digital, les réseaux, syndicats et chambres professionnelles.

Les salons offrent aussi l’opportunité de découvrir d’autres activités, professionnel·le·s et créateur·rice·s d’entreprises. 

 

Comment as-tu choisi les réseaux auxquels tu as adhéré ? 

 

J’ai pris le temps de définir mes valeurs pour choisir les réseaux qui m’aident à avancer avec les bonnes personnes. Connaître mon réseau en profondeur m’a demandé du temps. Les réseaux m’ont ouvert à des rencontres et à de nouveaux projets.

 

Pourquoi as-tu décidé de devenir coordonnatrice de l’antenne d’Angers de Femmes des Territoires ? 

 

Les ateliers de Femmes des Territoires ont été déterminants pour apprendre le métier d’entrepreneur·e. Le partage d’informations et l’entraide essaimée par les valeurs du réseau de Marie Eloy ont accéléré ma confiance.

J’ai décidé d’ouvrir une antenne physique à Angers pour continuer dans cet esprit : rendre l’information accessible à tous·tes, sans intérêt commercial.

Ce réseau me permet de monter des projets collectifs pour nous rendre plus utiles, plus visibles et plus fortes ensemble. C’est indispensable pour ne pas rester seule face à ses questionnements.

 

Quel message souhaites-tu transmettre aux femmes qui se lancent dans l’entrepreneuriat ? 

 

Pour créer son activité ou son entreprise, il faut impérativement sortir des sentiers battus. Pour cela, nous devons miser sur notre différence et nos talents au lieu de passer notre temps à nous former ou à dompter nos faiblesses.

C’est là où nous serons efficaces, utiles aux autres et heureuses de travailler, quelles que soient les intempéries de l’entrepreneuriat.


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Un portrait rédigé par Marie-Hélène Dos Santos
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