Le soutien et la solidarité sont primordiales.
Le soutien et la solidarité sont primordiales.
Il suffit de scruter la page Facebook de l’association CAYAJO.971 pour y lire cette citation de Françoise Dolto. « L’important c’est qu’un enfant puisse toujours dire ce dont il a envie, mais pas toujours le faire ». Le projet de cette joyeuse communauté guadeloupéenne est en effet d’organiser et de gérer des projets éducatifs dans une démarche citoyenne de mutualisation, d’entraide et de solidarité. Après dix ans passés au Québec, Astrid Garau, la fondatrice, nourrissait l’ambition de fonder une structure autour de la famille et du handicap. La réalité du terrain français la stimule. Elle constate une faille dans le soutien à la parentalité. CAYAJO.971 émerge alors.
Quel est le sens de votre activité ? Pourquoi la menez-vous ?
CAYAJO.971 dynamise la vie sociale et économique locale tout en s’inscrivant dans la culture antillo-caribéenne. Nous proposons trois pôles d’activités (parentalité, scolaire, loisirs) au sein d’un même établissement. C’est un lieu d’accueil de proximité, bienveillant, inclusif et éco-responsable. Nous sommes partis d’un constat simple : la scolarité de nos enfants n’est pas satisfaisante. Chez nous, tous les enfants de la Guadeloupe peuvent grandir, s’épanouir, jouer, apprendre dans un environnement propice et bienveillant. Les parents sont soutenus dans leur rôle, sans jugement.
Racontez-nous le(s) déclic(s) qui vous a/ont poussée à entreprendre et les conseils que vous distilleriez à celles qui n’osent pas encore franchir le cap ?
Ma conseillère Pôle emploi m’a proposé de participer à un atelier sur la création d’entreprise. L’intervenante a insisté sur la notion de motivation et l’organisation du projet. J’ai alors compris que c’est ma motivation intrinsèque qui ferait que ce projet verrait le jour. Mon conseil ? S’organiser pour que le quotidien ne fasse pas défaut à la création de son entreprise.
Au quotidien, quelles sont vos astuces pour perdurer et affronter les défis ? Comment le réseau Femmes des Territoires est-il un outil supplémentaire ?
Il faut toujours se rappeler pourquoi nous avons voulu créer. Être organisée, oser demander de l’aide, prendre du recul face aux aléas administratifs. En Guadeloupe, une vieille croyance dit que « tu dois faire tes affaires seule sans rien dire pour éviter d’attirer les jalousies et les possibles bâtons dans les roues ».
Or, pour moi, le soutien et la solidarité sont primordiales. C’est ce que peut apporter le réseau Femmes des territoires pour garder le cap et se sentir épaulée.
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