Il faut être patiente. Quand on monte un projet, il faut savoir résister au temps qui file et à l’argent qui peut manquer.
Il faut être patiente. Quand on monte un projet, il faut savoir résister au temps qui file et à l’argent qui peut manquer.
Andrea Monguilod est une jeune femme pétillante qui adore le thé (surtout le rooibos !).
On a du mal à imaginer qu’elle a déjà vécu sur trois continents et connu plusieurs vies professionnelles. À la tête de Télégraphiste, elle est une stratège de la communication digitale. Elle fait prendre à ses clients de la hauteur sur leur communication.
Comme elle le dit, toute souriante, « on peut monter le Mont Everest à partir de petites actions. » De Tahiti à Lyon, en passant par Montréal, Andrea Monguilod, c’est l’histoire d’une entrepreneure au parcours riche en rebondissements.
La communication, une vocation professionnelle
Adolescente, Andrea voulait être criminologue. Elle, qui a passé son enfance à Tahiti, se dirige vers la première école qui propose un cursus complet en la matière, à Montréal.
C’est là qu’elle fait son premier constat : des difficultés de communication entre les personnes ou entre les différents services. Le manque d’échanges complique tout. C’est décidé : elle se tourne vers la communication et enchaîne avec un master en technologies de l’information à HEC.
Curieuse de l’évolution d’Internet et déterminée, Andrea décide alors de se former à la communication digitale sur le terrain : nous sommes en 2013.C’est le début de la montée en puissance des réseaux sociaux. Certificats Facebook et Google Analytics en poche, Andrea crée son blog, puis un site internet qui aborde le thème des relations humaines. Celui-ci devient son laboratoire de communication digitale. En à peine un an, elle crée une véritable communauté autour de son site. Elle est contactée pour co-diriger un webzine, mais soudain, il pointe son nez. Qui ça ? Le syndrome de l’imposteur, bien sûr ! Andrea revient sur ce moment charnière de son parcours professionnel :
C’est une période où j’ai eu de gros doutes sur ma légitimité : ne devais-je pas me former davantage ? Mon expérience suffisait-elle ? Mon blog marchait bien, mais je me sentais seule face à ce que j’avais créé.
Comme pour balayer ses doutes et trouver une réponse, l’experte en communication digitale change d’environnement et s’envole pour la France.
Des agences de com’ à Télégraphiste
C’est en 2018 qu’Andrea arrive en France métropolitaine, à Lyon plus exactement, une ville qui, par sa taille et sa douceur de vivre partage des points communs avec sa cousine québécoise. Très vite, Andrea est embauchée dans différentes agences de communication et de marketing. Elle y travaille d’arrache-pied. Elle terrasse très vite son syndrome de l’imposteur quand elle constate qu’elle a toute sa place dans l’univers de la communication digitale. Mais finalement, c’est le monde de l’entreprise qui ne lui correspond pas. Ou plutôt le fait que ce ne soit pas SON entreprise.
Andrea explique ce qu’elle a vécu :
Dans ces agences, je travaillais beaucoup, mais je ne le faisais pas assez savoir. On m’a également reproché ma bonne humeur. Mais, chaque problème a une solution. La mienne, c’était de créer mon projet, mon entreprise.
En mai 2020, c’est la rupture conventionnelle et la création de Télégraphiste. Comme elle l’explique si justement sur son site, elle est « la personne fiable, le télégraphiste qui va te permettre d’avoir une communication efficace à transmettre d’un point à un autre de ton monde.»
Pour réussir un projet pro, patienter et bien s’entourer
C’est par une ancienne cliente de l’une des agences pour laquelle elle travaillait qu’elle découvre Femmes des Territoires. Dès février 2021, elle donne un premier atelier “À quoi penser quand on crée son site ?”. En effet, Andrea a à cœur de partager de façon claire et pédagogique ses connaissances en matière de communication digitale.
Quand elle s’adresse aux entrepreneures, elle est catégorique :
S’entourer de personnes qui motivent est essentiel, que ce soit dans son entourage, mais aussi avec un réseau professionnel comme Femmes des Territoires, par exemple. Il est aussi important de pouvoir discuter avec des personnes qui en sont au même stade, pour garder à l’esprit que tout n’est pas rose, mais qu’on n’est pas seule non plus.
Riche de ses expériences, elle conclut l’entretien par une dernière recommandation : « Il faut être patiente. Quand on monte un projet, il faut savoir résister au temps qui file et à l’argent qui peut manquer. L’idéal est de garder à l’esprit de franchir une étape à la fois, sans vouloir aller trop vite. »
Contacter et suivre Andrea Monguilod
Découvrir d'autres portraits
Emilie Besson
Fondatrice de La Fabrique du Nom
AngersC’est un défi passionnant, une sensation d’essayer un nouveau métier chaque jour !
Louanne Koegele
Fondatrice de Louanne UGC
ESCHBACHNe pensez pas à votre âge et ne vous comparez pas aux autres. Lancez-vous ! Si votre cœur parle, c’est pour une bonne raison. Une entreprise, ça va peut-êt
Elodie Marquet
Courtière en travaux La Maison des Travaux
AubagneIl faut sortir ! Être entrepreneure, ça ne veut pas dire rester derrière son ordinateur. Il faut aller dehors, être visible.
Emilie Besson
Fondatrice de La Fabrique du Nom
AngersC’est un défi passionnant, une sensation d’essayer un nouveau métier chaque jour !
Voir ce portraitLouanne Koegele
Fondatrice de Louanne UGC
ESCHBACHNe pensez pas à votre âge et ne vous comparez pas aux autres. Lancez-vous ! Si votre cœur parle, c’est pour une bonne raison. Une entreprise, ça va peut-êt
Voir ce portraitElodie Marquet
Courtière en travaux La Maison des Travaux
AubagneIl faut sortir ! Être entrepreneure, ça ne veut pas dire rester derrière son ordinateur. Il faut aller dehors, être visible.
Voir ce portrait