C’est vraiment valorisant d’être coordinatrice, ce n’est pas un engagement vain, je peux apporter une aide précise grâce à mes compétences professionnelles
C’est vraiment valorisant d’être coordinatrice, ce n’est pas un engagement vain, je peux apporter une aide précise grâce à mes compétences professionnelles
Si la période du Covid et des confinements a pu être difficile pour certain·es, elle a également permis de belles opportunités pour d’autres, parmi lesquels Alexandra FAULLIMMEL. C’est, en tout cas, dans son tempérament de toujours chercher le positif de chaque situation.
Trop, c’est trop
Alexandra a tout bien fait comme il faut : un mari, des enfants et un poste à responsabilités dans la banque. Mais ce « comme il faut » n’était qu’une représentation sociale, loin de ses valeurs et de son épanouissement personnel.
Une première pause pendant un congé parental lui permet, en 2006, de passer sa certification de coach. Un premier déclic s’opère, les outils de coaching qu’elle teste sur elle-même lui faisant prendre conscience qu’elle n’est pas véritablement heureuse dans sa vie d’alors.
Après un nouveau détour par le monde du salariat, et alors qu’elle occupait un temps plein plus que plein, son corps lui dit stop. Le manque d’alignement entre sa vie professionnelle et ses valeurs n’est plus tenable.
Elle se souvient d’un jour où sa fille était bloquée par un mal de dos. Elle a mis plus de 5 jours à lui prendre un rendez-vous et ne s’est octroyé que deux heures pour pouvoir l’accompagner, tout en étant stressée par les rendez-vous pro qui s’enchainaient ensuite. « Ce n’était bénéfique pour personne ! » Ce souvenir la conforte dans son choix de vie actuel.
C’est grâce à un suivi de l’APEC qu’elle confirme ses envies professionnelles : transmettre ses connaissances et accompagner vers le mieux-être.
Être utile aux autres
Alors qu’elle était encore en poste, Alexandra avait commencé à donner des cours en CFA. Elle a eu à cœur de conserver cette mission, qui lui assurait, et lui assure encore, une stabilité financière, dans un CFA proche de chez elle, comme formatrice en économie et gestion.
En parallèle, avec son nouveau compagnon hypnothérapeute et quelques proches, elle a créé une association autour du mieux-être, organisant des cafés-psycho et des ateliers de méditation. Le temps donné par les confinements leur a permis de donner un plein essor à ces ateliers devenus, par la suite, hebdomadaires.
Alexandra y propose des trucs et astuces sur la gestion du stress, l’organisation et l’abondance financière. « C’est lors d’un atelier qu’un participant me donne l’idée de proposer ces ateliers en entreprise », c’est la naissance de MindTrans Formation.
La notion de qualité de vie de travail prend de plus en plus d’ampleur, et Alexandra veut être là pour celles et ceux qui en expriment le besoin, qui souhaitent que le travail fasse partie de leur équilibre général.
En individuel ou en groupe, Alexandra accompagne les collaborateurs-rices grâce à des outils organisationnels et comportementaux. Par les formations et ateliers qu’elle propose, elle souhaite faire évoluer l’état d’esprit des participant-es, les mettre dans une posture leur permettant d’exprimer pleinement leur potentiel.
Ces moments sont de véritables soupapes pour éviter les conflits et les pics de stress en entreprise !
Ayant encore de l’énergie positive à diffuser autour d’elle, Alexandra s’est lancée dans un nouveau défi : celui d’ouvrir une antenne locale Femmes des Territoires sur son secteur géographique (Centre Alsace).
Comme un laboratoire des possibles
C’est une collègue formatrice qui a présenté Femmes des Territoires à Alexandra. Elle y a retrouvé les valeurs qui sont les siennes, bienveillance, confiance et gratitude. Alors qu’elle y cherchait un accompagnement pour le lancement de sa propre activité, c’est finalement elle qui en vient à apporter son aide.
Entre son ancienne carrière dans la banque et son activité actuelle en coaching et mieux-être, elle a plus d’un outil et d’un conseil à apporter aux indépendantes de son territoire.
C’est vraiment valorisant d’être coordinatrice, ce n’est pas un engagement vain, je peux apporter une aide précise grâce à mes compétences professionnelles. Je ne fais pas juste des crêpes comme pour l’association de parents d’élèves !
Et avec Femmes des Territoires, c’est gagnant-gagnant. Si elle peut aider d’autres indépendantes, Alexandra reçoit également de l’aide quand elle teste ses futurs modules auprès des membres. « Le fait de pouvoir tester mes ateliers me convainc, ou non, que je peux le commercialiser grâce à leur feedback, c’est encore mieux qu’une étude de marché ! »
Cette sorte de « banc d’essai » est un véritable gain de temps pour le développement de son activité. C’est pourquoi Alexandra conseille à toutes les indépendantes qui se lancent de bien s’entourer et se faire accompagner, autant pour contrer nos difficultés extérieures que nos croyances limitantes.
Tremblez, mais osez (Susan Jeffers)
Pour Alexandra, le secret du bonheur, personnel et professionnel, est de savoir prendre conscience de ses peurs pour ne plus faire ses choix en fonction de celles-ci.
Quand on vit dans nos peurs ou qu’on se laisse guider par les peurs de notre entourage, on ne peut pas être heureuse
Alors pour oser dans l’entrepreneuriat, il faut savoir écouter plus son cœur que sa tête. D’ailleurs, quand elle a décidé d’arrêter sa carrière bancaire pour lancer sa nouvelle activité, le père d’Alexandra n’a pas hésité à lui dire qu’elle était folle … Or, ce n’étaient que ses peurs à lui. Aujourd’hui, elle aime ce qu’elle fait et se lève chaque matin avec le même élan et la même envie.
Aucune journée ne ressemble aux autres et Alexandra s’entoure de ses meilleur·es ami·es pour bien les remplir : son agenda et ses to-do list ! Pour elle, le luxe de l’entrepreneuriat, c’est la liberté d’organiser son temps selon ses propres priorités et le goût de ce qu’on a envie de faire.
Être à son compte implique un rapport au temps complètement différent. Ses 8 heures de travail par jour, elle les organise comme elle l’entend, tout en accordant du temps à sa dernière encore petite. « La famille, ce n’est pas que le week-end, être à mon compte me permet d’être plus présente tout en étant productive ».
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