L’entrepreneuriat est une belle aventure !
L’entrepreneuriat est une belle aventure !
Chantal Verdier-Sablé, formatrice en couture créative et tisseuse de porcelaine à l’« Atelier de Fils et de Terres »
Chantal Verdier-Sablé déploie ses talents autour de la couture et de la céramique dans ses deux ateliers à Laval. Passionnée par le textile et la terre, son monde artistique est marqué par le mélange des matières.
Elle a créé l’« Atelier de Fils et de Terres » comme lieu de transmission et de création. Elle y valorise le travail manuel dans un esprit empreint de partage et de convivialité.
Quel métier faisais-tu avant de créer l’« Atelier de Fils et de Terres » ?
J’ai une formation de modéliste-toiliste et de plasticienne textile et céramique. J’ai passé 26 ans comme enseignante en lycée professionnel en métiers de la mode. Parallèlement, j’ai développé mon activité de création céramique.
Après une formation en 2009 à l’ESBA d’Angers pour réaliser un projet autour de la terre et du tissage, le retour à l’enseignement a été difficile. Je n’étais plus en adéquation avec mon environnement professionnel.
J’ai donc décidé de démissionner de mon poste. J’ai mis un an à construire ce projet qui allie mes deux passions, le textile et la terre.
Aujourd’hui tu es à la tête de deux entreprises. Que proposes-tu ?
Avec « L’Atelier de Fils », je propose des cours de couture sur mesure et des stages à Laval. J’accompagne des groupes de 6 femmes. Chacune vient avec son projet pour apprendre à faire soi-même.
J’ai aussi mon atelier de créations céramiques « L’Atelier de Terres », lieu où je réalise des tapisseries de porcelaine.
La voie de l’entrepreneuriat s’est donc imposée à toi ?
J’avais en effet besoin de me réaliser en toute liberté. L’entrepreneuriat me permet de mettre à profit mon expérience professionnelle et de travailler avec une réelle motivation chaque jour pour développer mes deux activités.
Qu’est-ce qui te fait vibrer au quotidien ?
Dans mes cours de couture, j’ai à cœur de transmettre mon savoir-faire et mes compétences. J’aime le partage et les rencontres avec ces femmes qui viennent apprendre à créer leurs vêtements en toute confiance. Je suis comblée quand j’assiste à l’aboutissement de leurs projets.
Mes ateliers permettent de travailler sur l’estime de soi et sur l’engagement dans la réalisation des projets. En céramique, je suis toujours à la recherche de nouvelles matières pour créer des éléments de terre reliés par la fibre de lin.
C’est magique ! J’aime aussi le partage avec les visiteurs lors des diverses expositions dans mon atelier de créations. C’est l’occasion de m’ouvrir sur le monde extérieur.
Quel a été ton plus grand défi professionnel ?
Le plus grand défi est de mener à bien mes deux activités. Je dois organiser mon temps de travail pour préserver l’équilibre entre ma vie professionnelle et personnelle. J’ai aussi dû développer de nouvelles compétences autour de la communication, la gestion économique et commerciale de mes entreprises.
À 53 ans, c’était un sacré challenge !
Aujourd’hui, je continue à me former pour progresser. Cela me permet de sortir de mon atelier et d’aller à la rencontre d’autres professionnel·le·s.
As-tu bénéficié de soutiens au sein de ton territoire, la Mayenne ?
Oui, j’ai été accompagnée par une coopérative d’activité et d’emploi Coodem, puis par la BGE à Laval. J’ai aussi obtenu un prêt d’honneur avec France Active et un prêt Créavenir avec le Crédit Mutuel.
Ce sont des soutiens financiers qui ont contribué aux investissements dans le matériel pour mes ateliers.
Quels sont les atouts de ton département pour les entrepreneur·e·s ?
La Mayenne bénéficie d’un certain dynamisme économique. La CCI et la CMA sont très actives et proposent des événements pour les entrepreneur·e·s du département. J’y participe dès que mon emploi du temps me le permet.
En revanche, il y a peu de possibilités pour développer les activités artistiques. Nous n’avons pas de véritables lieux d’exposition ni de salons. Je dois donc étendre mon réseau en dehors de la Mayenne pour faire connaître mon activité de céramiste.
Tu es membre de l’antenne de Femmes des Territoires de Laval : que t’apporte le réseau ?
Je trouve que le réseau Femmes des Territoires permet une ouverture au-delà du département grâce à la plateforme en ligne. Je participe régulièrement à des ateliers et formations sur différentes thématiques.
J’apprécie aussi les rencontres avec les autres femmes de notre antenne. On s’écoute et on s’entraide les unes les autres. Ce qui me manque, ce sont plutôt des conseils sur l’évolution de l’entreprise.
Quel message aimerais-tu transmettre à celles qui se lancent dans l’entrepreneuriat ?
L’entrepreneuriat est une belle aventure ! Très enrichissante ! Pour ma part, je me réalise pleinement dans mes deux ateliers malgré les contraintes.
Être entrepreneure demande beaucoup de rigueur et de réactivité au quotidien. Mais c’est une aventure qui vaut la peine d’être vécue !
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