Grand Est
Louanne Koegele
Fondatrice de Louanne UGC, ESCHBACH

Ne pensez pas à votre âge et ne vous comparez pas aux autres. Lancez-vous ! Si votre cœur parle, c’est pour une bonne raison. Une entreprise, ça va peut-êt

Portrait complet de Louanne Koegele

  Grand Est
Louanne Koegele
Fondatrice de Louanne UGCESCHBACH

Ne pensez pas à votre âge et ne vous comparez pas aux autres. Lancez-vous ! Si votre cœur parle, c’est pour une bonne raison. Une entreprise, ça va peut-êt

jeune-entrepreneure-ugcLouanne et ses 365 jours de folie

Basée à Eschbach, en Alsace, Louanne ne réalise toujours pas ce qui lui arrive. Une journaliste a écrit à propos d’elle une demi-page dans le quotidien les « Dernières nouvelles d’Alsace ». Une reconnaissance, aux yeux de Louanne, de cette activité professionnelle qu’elle exerce depuis le mois de janvier. Sa petite entreprise, elle la mène sur ordinateur et téléphone en main. Elle propose de la communication digitale. Louanne déteste qu’on parle d’âge, mais il faut tout de même préciser qu’elle est la plus jeune adhérente de Femmes des Territoires, du haut de ses 19 ans très matures.

 

Quel a été le déclic pour monter ton entreprise ?

 

Je viens de vivre 365 jours de folie ! L’année dernière, à cette même période, j’avais tout juste passé mon oral de bac, mon permis de conduire et j’étais prise dans l’école dont je rêvais depuis longtemps à Vichy : un Bachelor universitaire de technologie (BUT) information et communication. J’allais devenir journaliste et tout allait bien. Mais très vite, ça a été la déception.

Il était surtout question de management, d’économie, mais pas de journalisme. Si je ne suis pas à 100% dans ce que je fais, ça ne fonctionne pas. Suivre ce cursus pendant trois ans me semblait impossible.

J’ai quitté la formation et je me suis retrouvée complètement perdue… Je devais me réorienter, mais dans quoi ? J’avais toujours été bonne élève, je n’avais jamais pensé que cela m’arriverait. Mon copain est entrepreneur. Et dont toute sa famille connaît le monde de l’entreprise. C’est lui qui m’a suggéré de monter mon business. Je n’aurais jamais imaginé ça. Le 4 janvier 2024 : j’ai monté mon entreprise de création digitale.

 

La création digitale : qu’est-ce que c’est pour toi ?

 

Je fais de la création digitale UGC – User generated content.

C’est-à-dire que je suis créatrice de contenu, mais je ne suis pas influenceuse. Je n’ai pas de communauté avec des milliers d’abonnés.

Je crée du contenu et la marque en dispose. Je suis une auto-entrepreneure et je réalise de la publicité authentique, pour des produits pour les cheveux et la peau principalement. Je crée des vidéos, des photos pour promouvoir des produits. Il ne s’agit pas seulement de réaliser les vidéos.

Je prospecte, j’écris les scripts, je m’occupe des tournages, du montage, je corrige les vidéos si besoin. C’est un gros travail, parfois compliqué. Je ne suis pas en train de m’amuser.

 

créatrice-de-contenueComment s’est déroulée la création de ton entreprise en janvier 2024 ?

 

Mon père m’a soutenue. Et mon copain et sa famille m’ont vraiment beaucoup aidée pour créer la micro-entreprise, obtenir le numéro de Siret, comprendre comment fonctionne l’Urssaf, etc.

Il y a beaucoup de choses administratives à savoir, il faut se déclarer, s’organiser. Monter son entreprise, ce n’est pas une activité du dimanche.

 

Qu’aurais-tu aimé savoir avant de te lancer dans l’entrepreneuriat ?

 

Qu’il faut limiter le temps accordé à son activité. Quand on crée son entreprise, qu’on est passionné·e, on a du mal à lâcher son bébé. C’est épuisant !

En avril, je ne pouvais plus rien faire, j’étais trop fatiguée. Là aussi, mon entourage m’a beaucoup aidée en me secouant et en me disant de me calmer. Ça prend beaucoup d’énergie de porter son activité pour que ça fonctionne. En même temps, c’est excitant, une sorte d’addiction s’installe.

Aujourd’hui, ça va mieux, même si ça reste difficile. Je suis attentive au fait de penser à autre chose le week-end, par exemple. Il faut apprendre à dire « stop ». J’aurais aussi aimé savoir ce que signifiait « être organisée ». Je pensais l’être, mais non. Lorsqu’on a son business, on doit s’occuper de tout : le secrétariat, l’administration, la gestion d’entreprise, les scripts, les vidéos.

 

Pourquoi l’entrepreneuriat te plaît-il autant ?

 

Travailler à son compte, c’est trop cool ! On a une certaine liberté, on doit se débrouiller…

Rencontrer toutes ces femmes qui lancent leur entreprise est quelque chose de magique. C’est très important pour moi de mettre les femmes en avant. Car on pense trop que l’entrepreneuriat est uniquement destiné aux hommes.

 

jeune-entrepreneure

 

Ta région, le Grand Est, est-elle dynamique dans l’accompagnement des entrepreneur·e·s ?

 

À vrai dire, avec mon copain, nous allons partir dans le Sud. Car l’Alsace n’est pas très dynamique en matière de création digitale. J’ai envie de pouvoir rencontrer mes client·e·s en présentiel. Je travaille pour des personnes qui se trouvent dans le Sud de la France, en Suisse ou en Belgique, par exemple.

 

Que t’apporte Femmes des Territoires dont tu es membre ?

 

C’est génial ! J’ai tout de suite adhéré lorsque j’ai découvert que ça existait. Je ne mets pas mon âge en avant. Je n’aime pas qu’on me réduise à ça.

Je me sens parfois en décalage avec les filles de mon âge, car je n’ai pas la même réalité. Donc, Femmes des Territoires est un gros soutien. Mettre les femmes en avant, c’est l’une de mes trois valeurs. Et c’est fondamental.

Mes deux autres valeurs sont : la protection des animaux et l’écologie. Ces trois valeurs représentent mon fil, que je ne lâche pas. C’est une sorte de cause.

 

Pour finir, as-tu un message pour les femmes qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat ?

 

Ne pensez pas à votre âge et ne vous comparez pas aux autres. Lancez-vous !

Si votre cœur parle, c’est pour une bonne raison. Une entreprise, ça va peut-être changer votre vie. Donc allez-y.

Avec Femmes des Territoires, on se soutient de A à Z. On est là, n’ayez pas peur. Je sais que ça peut paraître effrayant lorsqu’on a un loyer, une maison à payer, des enfants. Mais il faut oser. Moi, j’étais quelqu’un de pessimiste et maintenant j’adore ce que je fais.


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Un portrait rédigé par Cécile Gavlak
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