Provence-Alpes-Côte-d'Azur
Elodie Marquet
Courtière en travaux La Maison des Travaux, Aubagne

Il faut sortir ! Être entrepreneure, ça ne veut pas dire rester derrière son ordinateur. Il faut aller dehors, être visible.

Portrait complet de Elodie Marquet

  Provence-Alpes-Côte-d'Azur
Elodie Marquet
Courtière en travaux La Maison des TravauxAubagne

Il faut sortir ! Être entrepreneure, ça ne veut pas dire rester derrière son ordinateur. Il faut aller dehors, être visible.

La vente et le commerce la passionnent depuis vingt ans, mais ce qu’elle aime surtout ce sont les relations humaines. Élodie Marquet est courtière en travaux, un métier d’accompagnement qui la porte. Aujourd’hui à la tête de l’antenne d’Aubagne de La Maison des Travaux, un réseau de 196 agences dans toute la France, Élodie déploie ses ailes d’entrepreneure.

 

En quoi consiste ton métier de courtière en travaux ?

 

Notre rôle est d’accompagner des projets de vie, d’informer les client·e·s et d’aller chercher l’information avec elles·eux. Nous travaillons avec des artisan·e·s référencé·e·s par nos soins, sur des chantiers qui vont de la rénovation de la cuisine ou de la salle de bain à une construction ou une rénovation d’ampleur. Nous nous occupons d’aménagement intérieur ou extérieur. C’est très large. On s’occupe des déclarations légales, des questions techniques, etc. On est présent jusqu’à la fin des travaux. Le référencement des entreprises est notre gros point de vigilance. Pour tout ça, aujourd’hui, nous sommes quatre personnes à l’agence. Dans le domaine des travaux, si on ne s’y connaît pas, on a vraiment des risques de se faire avoir avec des constructions non déclarées ou des coûts beaucoup plus élevés que prévu, par exemple. Aujourd’hui, dans notre agence d’Aubagne, nous avons référencé environ 60 entreprises. Et nos client·e·s nous font confiance.

 

Quel a été ton parcours pour en arriver là ?

 

Avec un BTS Management des unités commerciales en alternance, qui destine à devenir responsable commercial, j’ai travaillé pendant vingt ans dans le domaine commercial. Je me suis retrouvée responsable de magasin à 22 ans, dans un magasin de prêt-à-porter pour enfants. Je viens des Ardennes mais, il y a quinze ans, mon mari a été muté à Marseille. Là, je suis devenue commerciale itinérante. Puis, j’ai fait du porte-à-porte, travaillé pour le journal La Provence, etc. Je suis ensuite entrée dans une grande entreprise de reportages photographiques en maternité. Je passais mon temps sur la route, pendant plusieurs années. Puis, je suis devenue directrice régionale, alors que l’entreprise se trouvait en redressement judiciaire. J’ai dû tout recommencer : j’étais chargée du recrutement, de la formation, de l’accompagnement, du pilotage sur la région PACA. Enfin, le Covid est arrivé et ça a été la goutte d’eau. C’était trop : trop d’heures de travail, trop d’investissement de ma part et pas assez de reconnaissance.

 

C’est donc à ce moment-là que tu as décidé de reprendre tes études ?

 

Oui. J’ai arrêté de travailler en octobre 2021 et en novembre, j’ai repris mes études à 38 ans. J’ai suivi un MBA Management d’entreprise à l’ère du Digital. Je me suis formée à la stratégie digitale et commerciale, et me suis lancée dans l’entrepreneuriat. Mais mon réseau était trop peu développé, je me cognais à des murs ! L’entrepreneuriat, c’est difficile et compliqué, sans fil conducteur. J’ai alors rencontré le réseau de franchises La Maison des Travaux que j’ai décidé de rejoindre. En janvier 2023, j’ouvrais l’agence d’Aubagne et devenais courtière en travaux.

 

Qu’aurais-tu aimé savoir avant de te lancer dans l’entrepreneuriat ?

 

Il y a le « dire » et le « vivre ». Je savais beaucoup de choses. Mais pour créer son entreprise, il faut surtout être entourée de personnes positives, qui croient à votre projet. Les personnes qui n’y croient pas, il faut les écarter. Ensuite, on doit vivre des échecs et se casser les dents pour apprendre à rebondir.

 

Qu’est-ce qui te passionne dans l’entrepreneuriat ?

 

C’est un monde extraordinaire ! Dans mon activité, qui touche à l’artisanat, je rencontre beaucoup de gens qui sont souvent passionnés et qui exercent des métiers en voie de disparition. L’entrepreneuriat, ce sont des montagnes russes au quotidien ! On perd des dossiers, puis on en gagne d’autres. Dans le secteur du bâtiment, on doit être réactif·ve et au service des entreprises, des client·es. Il faut anticiper, réfléchir à court, moyen et long terme. On doit se fixer des objectifs, qu’on n’atteint pas forcément. Puis, on essaie de comprendre en équipe ce qui n’a pas fonctionné. Mon parcours professionnel m’aide beaucoup pour tout ça. Même si ce n’est pas facile, je souhaite à tout le monde de connaître l’aventure de l’entrepreneuriat.

 

Est-ce que la région PACA est dynamique pour l’accompagnement ?

 

La région PACA est très dynamique pour les entrepreneur·e·s. Il y a le PACI Initiatives Pays d’Aubagne-La Ciotat, qui est une structure membre du réseau Initiative France et qui accompagne les entrepreneur·e·s ; la Chambre du commerce et d’industrie ; la CPME 13 ; etc. Bref, la région fourmille de réseaux. Il faut juste trouver la bonne personne pour soi-même, intégrer les groupes qui correspondent à ses valeurs. Moi, je fais partie de quatre ou cinq réseaux professionnels !

 

Tu es membre de Femmes des Territoires depuis peu. Qu’est-ce que ça t’apporte ?

 

J’ai connu Femmes des Territoires à travers le PACI où j’ai rencontré une formatrice issue de l’association. Femmes des Territoires représente la bienveillance, l’entraide, le fait de se sentir comprise, de pouvoir parler de charge mentale, etc.

 

En conclusion, as-tu un message à transmettre aux femmes qui aimeraient créer leur entreprise ?

 

Sortez ! Être entrepreneure, ça ne veut pas dire rester derrière son ordinateur, à son bureau. Lorsqu’on est entrepreneur·e, il faut aller dehors, être visible, sortir de sa zone de confort. Car l’ingrédient le plus important, c’est le bouche-à-oreille et ce que vont dire de vous vos prescripteurs. Personnellement, je me rends à quatre ou cinq événements par semaine, des inaugurations, des afterworks, etc. Je vais partout où je peux. Car j’exerce une activité de services, donc de relations humaines. J’ai besoin de contact.


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Un portrait rédigé par Cecile Gavlak
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