L’entrepreneuriat, c’est : on se plante, on corrige, on améliore, on apprend
L’entrepreneuriat, c’est : on se plante, on corrige, on améliore, on apprend
Astrophysicienne, ingénieure de recherche à Sorbonne Université et créatrice d’AR[t] Studio et de l’application de réalité augmentée BavAR[t].
L’entrepreneuriat, c’est : on se plante, on corrige, on améliore, on apprend.
La passion de Chloé Guennou est débordante. Les sciences, les jeux vidéo, l’art, la culture, sa Bretagne… Beaucoup de sujets l’animent. Malgré un chemin tout tracé, elle a souhaité faire un virage à 360 degrés : s’investir dans l’entrepreneuriat. Mise en lumière de cette passionnée passionnante.
La rencontre d’une scientifique avec le monde des jeux vidéo
Chloé Guennou a un parcours scolaire scientifique : faculté de physique fondamentale, puis thèse d’astrophysique. Elle exerce pendant quelques années en tant qu’astrophysicienne et part à l’étranger pour agrémenter sa vie professionnelle.
À New York, un nouveau monde s’ouvre à elle : celui du développement informatique. Autodidacte, elle passe son temps libre à tester et coder des moteurs de jeux vidéo. C’est à ce moment-là qu’elle rencontre Yannick Pazze, son futur associé dans l’aventure AR[t] Studio. Il possède alors une agence créative à New York et Chloé lui donne des coups de main de temps à autre. Ce nouveau passe-temps allie des univers diamétralement opposés qui lui offrent plein d’idées.
Le milieu des jeux vidéo n’a jamais été présent dans la vie de Chloé. Elle ne joue pas, mais se passionne pour les caractéristiques techniques de cet environnement virtuel.
Elle dit même :
Je trouve cet univers génial, car il mélange tout ce que j’aime : l’art, la création, la physique dans les moteurs de jeux, la technologie avec le codage et l’optique derrière l’esthétique.
À son retour en France, ce passe-temps devient un métier : Chloé entre dans un laboratoire qui allie justement sciences et jeux vidéo. Dans son équipe, ils intègrent toutes les technologies issues du domaine du jeu virtuel au service de la science, et de la visualisation scientifique en particulier. Cela permet de visualiser différentes possibilités et aide les chercheurs-ses dans leurs résultats.
« Nous venons de terminer la reconstitution du théâtre du Palais Royal au temps de Molière en collaboration avec une équipe d’historiens de l’art. Tout est basé sur des sources historiques reconstituées en 3D. Nous créons ainsi une visite virtuelle qui permet de s’immerger dans le lieu et d’apporter un nouvel éclairage. »
En même temps, Yannick et elle travaillent sur une application révolutionnaire. Mettre l’art et la culture à la portée de tous
Il a fallu près de 3 ans de travail pour que l’application BavAR[t] voie le jour en 2022. Yannick et Chloé l’ont imaginé comme un PokémonGo. Sur le même principe, les joueurs-ses se déplacent dans la France entière, à la recherche d’une œuvre à découvrir.
BavAR[t], c’est démocratiser l’art et la culture. C’est sortir l’art des musées et le mettre partout en réalité augmentée. C’est toucher une nouvelle cible en faisant circuler les œuvres d’art en France, et bientôt dans toute l’Europe.
L’intégralité du contenu du jeu provient de l’univers de l’art et de la culture. Chaque acteur culturel peut insérer des œuvres via une plateforme afin de promouvoir ses tableaux. Grâce à leurs numérisations, les joueurs-ses retrouvent des chefs d’œuvres des quatre coins du monde à deux pas de chez eux. Ils collectent alors des points qui sont échangeables contre des bons culturels (places de musée, entrées au théâtre, tickets de cinéma…).
« Depuis janvier 2023, nous sommes en phase d’expérimentation avec Urban Lab à Paris. Nous travaillons avec des acteurs locaux comme les mairies et les bibliothèques de la capitale. Nous avons aussi eu un financement de la part de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) de Bretagne pour tester l’application avec le Musée des Beaux Arts de Rennes et le Musée de la carte postale de Baud. Récemment, nous avons lié l’audio à la vision des œuvres en créant des chasses au trésor dans le XVIIIe arrondissement de Paris avec l’association Et voilà. »
Chloé a également été en finale de Be a Boss, qui récompense l’entrepreneuriat féminin. Malgré une application faite maison avec peu de moyens, elle a suscité l’intérêt du jury.
En m’exposant sur la toile et ailleurs, je veux montrer que même une femme qui vient du fin fond de la Bretagne, peut faire des choses qui sortent de l’ordinaire.
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