Ce n'est que du bonheur de faire de sa passion, son métier
Ce n'est que du bonheur de faire de sa passion, son métier
Courir en donnant du sens à ses foulées
Caroline Ferreira a été fonctionnaire de police pendant 10 ans. Mais un jour, « j’ai sauté le pas. J’ai arrêté pour vivre de ma passion. J’ai fait une formation d’éducatrice sportive puis je me suis installée en auto-entrepreneure. »
Désormais Caroline partage son temps entre le coaching et les courses.
Coaching sur mesure
Ses clients ont de 20 à 77 ans. Selon les objectifs qu’ils se fixent, elle leur propose un accompagnement d’au moins trois mois, en individuel, en couple ou en groupe. Les séances comprennent, en fonction de chacun, remise en forme, renforcement musculaire, marche nordique, échauffement, étirements, apprentissage d’une technique, course dans des parcs, préparation à des compétitions.
En entreprise, Caroline propose du réveil musculaire matinal, à effectuer avant de rejoindre son poste de travail.
A toutes celles qui souhaitent se (re)mettre à la course, Caroline préconise de ne pas partir trop vite, se fixer des objectifs atteignables, courir pour le plaisir, savoir pourquoi vous courrez, ce que vous mettez derrière vos foulées, ce que vous venez chercher, faire preuve de rigueur et de patience.
Courir selon ses idéaux
Spécialisée en running et en trail, Caroline savoure les kilomètres. De 20 à 50 en moyenne distance ou 110 à 120 en longue distance. Du jour où elle a réfléchi au pourquoi elle court, elle s’est renseignée sur des causes humanitaires et a choisi, « soit je cours le chrono, soit je mets du sens à mes foulées. » Et depuis cette décision, sa foulée épouse ses idéaux et son cœur et non le temps « Je ne cours pas pour le chrono, mais pour une cause humanitaire. »
L’un de ses plus beaux souvenirs est la course Sénégazelle au Sénégal. Une course 100 % féminine, qui a duré une semaine.
Des fonds avaient été récoltés en France. Chaque arrivée a eu lieu dans une école différente où nous offrions des fournitures scolaires aux enfants. C’était beaucoup d’émotion. C’est gravé à l’encre rouge. Et cela m’a conforté dans l’idée de pourquoi je cours. Pour moi, il faut qu’il y ait quelque chose de solidaire au bout, pas simplement du chrono
Caroline a découvert un autre aspect de ces courses solidaires, car le Népal est à l’horizon d’une autre Sénégazelle. Pour préparer la récolte de fonds, destinée à cette cause, elle a mobilisé ami.e.s, famille et association.
Parfois, le voyage est moins exotique, mais la cause humanitaire est toujours présente, comme lors des 24 heures de piste pour le Téléthon dans sa commune.
De la course à la coordination
Avec Claire Méraud, rencontrée via le réseau Femmes des Territoires, Caroline a repris la coordination des Herbiers. Elles ont divers projets : des after work, un atelier Yoga du rire, un évènement commun, à l’automne, avec les autres coordinations locales. Et des visites d’entreprises fondées par des entrepreneurs atypiques, telle une brasseuse de bières. Gérer une coordination à deux leur convient bien, car il leur est plus aisé en parallèle, de mener leur activité professionnelle de front.
Le réseau, qui est selon elle important d’intégrer au démarrage de son activité, a permis à Caroline de trouver un regard bienveillant, des réponses à ses questions, sans jugement, avec des personnes engagées dans un chemin similaire.
Nous avons toutes la même problématique et à plusieurs, nous avançons plus vite
Avec le recul, elle constate que deux points sont cruciaux dans la création d’entreprise : se faire accompagner et veiller à sa communication. La situation inédite actuelle l’a obligée à repenser son activité. « Le covid a été une épreuve, mais j’en ai fait ma force. J’ai passé toutes mes activités en distanciel, j’ai développé un service supplémentaire auquel je n’aurais pas pensé, le coaching en ligne. J’ai pris du temps pour me former à communiquer sur les réseaux sociaux et améliorer mes contenus. Finalement, l’expérience s’est avérée positive. »
Je suis en vacances toute l’année. Ce n’est que du bonheur de faire de sa passion, son métier. Je conseille aux gens qui ne sont pas heureux dans le boulot de faire le pas et d’aller vers quelque chose qui les anime
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