Les erreurs, quand on en fait, sont tout aussi bénéfiques que les réussites parce qu’elles font grandir et avancer
Les erreurs, quand on en fait, sont tout aussi bénéfiques que les réussites parce qu’elles font grandir et avancer
Brasser des parfums et des saveurs
Depuis 2019, d’abord chez elle puis dans son atelier de 200 m², aux Herbiers en Vendée, Cécile Cossard brasse de la bière entre le parfum du malt, du houblon et de la levure.
Cohérence et saveurs
Toute la démarche de Cécile est cohérente et écologique. Les ingrédients sont bios et proviennent des environs, comme le houblon de sa bière « Les Culottées ». Il est cultivé à 15 km de chez elle, par une houblonnière récemment installée.
Le safran de la bière « L’Ephémère » est également cultivé à proximité. Les autres ingrédients viennent d’un peu plus loin, mais toujours de France, voir d’Europe. Les bouteilles sont consignées, les cartons d’emballage réutilisés. Les bières, fermentées de manière traditionnelle, sont vendues dans des commerces locaux : épiceries fines, cavistes, magasins bio, petites supérettes, sur les marchés et, deux soirs par semaine, dans la boutique de Cécile, sur le lieu de brassage. Ce circuit exclut la grande distribution et la vente à distance.
Depuis l’adolescence, j’avais l’idée de créer mon entreprise. Mes parents étaient agriculteurs. J’ai vu leur liberté de travail, et malgré des échecs, toujours se relever et être actifs. C’est ce qui m’a donné envie de créer mon activité. Manuelle, artisanale et en lien avec le plaisir culinaire.
Alors Cécile a tourné la page d’une carrière « variée et passionnante. » De formation initiale dans l’agro-alimentaire, elle avait bifurqué vers les ressources humaines, notamment dans l’accompagnement d’adultes en reconversion professionnelle, le reclassement de licenciés économiques, l’adaptation de postes de travail à des salariés handicapés. Mais petit à petit, malgré « beaucoup de rencontres, le poids institutionnel est devenu trop lourd. Il était temps d’arrêter, d’aller voir ailleurs. Un matin, j’ai pensé à ce projet . Pourquoi pas moi ? »
Pourquoi la bière ?
J’étais déjà amatrice de bière et je m’intéressais à la bière artisanale.
15 jours après son départ de l’entreprise dans laquelle elle travaillait, Cécile a suivi une formation de brasserie d’une seule semaine, compte tenu de ses solides bases en agro-alimentaire, et a été accompagnée par la BGE locale. Elle a ensuite enchaîné par un stage en brasserie, d’une durée de 10 jours « pour voir grandeur nature. Puis j’ai commencé à brasser à la maison durant l’été 2018. »
Elle s’est équipée du matériel nécessaire soit cuves, fermenteurs, CIP (cuves de nettoyage), ligne d’embouteillage et d’encapsulage, installés avec l’aide de son conjoint, dans l’atelier trouvé en octobre 2019. Dans son travail, plutôt physique (brassage, embouteillage, mise en carton, préparation des commandes, livraison) elle est secondée depuis juillet 2021, par un apprenti, ce qui lui permet de mieux gérer les volumes croissants et de se consacrer davantage à la prospection.
Elle apprécie d’avoir été bien accueillie dans ce milieu très masculin et les réactions de sa clientèle sont positives
Ça marche bien, j’ai de bons retours des clients. Certains sont fidèles, d’autres papillonnent comme beaucoup d’amateurs de bières. »
Implication locale
Cécile n’est plus adhérente ni active à la coordination des Herbiers mais elle garde le contact. Elle a, notamment, été prestataire-brasserie pour un événement de Femmes des Territoires et les membres sont venues visiter sa brasserie en octobre 2021 et déguster ses bières éphémères. Et son message, entre deux gorgées savourées, est limpide :
J’ai grand plaisir à faire ce que je fais. Je n’ai aucun regret. Je suis très contente de mon choix.
A s’en inspirer sans modération ! Tout comme ses conseils aux autres femmes
Oser s’écouter sur ses envies, ne pas se freiner par peur de l’échec. Les erreurs, quand on en fait, sont tout aussi bénéfiques que les réussites parce qu’elles font grandir et avancer.
Cécile a toutes sortes d’idées en tête : « développer une gamme de limonades artisanales et d’autres projets plus lointains. » mais toujours à La Louette, sa brasserie dont le nom évoque un lieu historique et touristique des environs, le Mont des Alouettes.
Contacter et suivre Cécile Cossard
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