Je ne regrette absolument pas mon choix. C'est fatiguant, épanouissant, enrichissant. J'aurais dû le faire plus tôt !
Je ne regrette absolument pas mon choix. C'est fatiguant, épanouissant, enrichissant. J'aurais dû le faire plus tôt !
Être et se voir belle
Femmes aux rondeurs du bonheur ! Nathalie Udvardi-Lachaise alias Natty, vous attend, dans sa boutique, La FaRondole, un dépôt-vente à Dijon, réservé aux femmes à partir de la taille 44.
Des rondeurs de bonheur
Au fil de ses postes qu’elle a successivement occupés et après vingt-cinq années passées dans une caisse de retraite, Natty, , a vu « les clients, les assurés ne devenir plus que des numéros. » Malgré les contacts humains qu’elle a préservé en tant que conseillère retraite, de déclics en réflexion personnelle, elle a, un jour, sauté le pas.
A 23 ans, ma fille est partie travailler en Ecosse. Si elle peut, alors moi aussi !
Les préoccupations écologiques sont au cœur de sa démarche.
Dire qu’il faut 10 000 litres d’eau pour fabriquer un jean. Il faut arrêter d’être dans la surconsommation textile. L’idée qu’un vêtement peut passer d’une main à une autre, m’est naturelle depuis longtemps.
Je vois aujourd’hui que ce n’est pas que pour les démunis. Une prise de conscience est en train de se mettre en place. Des personnes à l’aise financièrement le font aussi.
Mais il restait la peur de se lancer, dont Natty a eu raison, à sa façon :
Plus je m’approchais de l’âge de la retraite, plus je voyais cette porte que je n’allais pas ouvrir. J’aurais des regrets, de la tristesse. Alors j’ai mis deux claques à cette peur et me voilà dans ma boutique !
Toutes s’entraider
Nathalie est membre de la coordination de Dijon de Femmes des Territoires, ouverte récemment. Natty, y cherche sa place, est prête à s’y investir.
On en est au début. Je suis beaucoup en relation avec Naïma Cousin, la coordinatrice. Je me vois comme quelqu’un qui dit ‘N’ayez pas peur’, alors que j’ai eu peur si longtemps.
On va s’investir tout doucement dans cette coordination, apporter un regard bienveillant, donner des petites ficelles, des informations, comme celles qui m’ont manquées.
Ne pas se sentir seule, partager ses connaissances, promouvoir le réseau et épauler Naïma pour le développer sont une évidence pour Natty.
Nous avons déjà organisé des rencontres. Nous sommes un petit noyau dur, mais je ne sais pas encore quelle place prendre, ce que je vais apporter, ni quelle place on va me laisser. On me dit que j’apporte une énergie qui fait du bien. Je suis dans l’encouragement et la bienveillance.
Le conseil qu’elle donne aux porteuses de projet est « de trouver le bon timing. Ne pas se précipiter. Bien étudier la faisabilité de son projet tout en gardant à l’esprit le changement que cette aventure va impliquer, mais ne pas trop tarder à sauter le pas et surmonter les craintes de l’entrepreneuriat. »
La FaRondole et ses clientes
Le stock de la boutique est constitué de vêtements apportés en dépôt-vente, sur lesquels Nathalie Udvardie prélève une commission. Pour le moment et depuis le 9 janvier 2021 exactement, ce n’est pas d’argent qu’elle s’enrichit, mais de rencontres.
L’argent n’est pas le but premier, faire de belles rencontres et surtout voir le regard de femmes, jusque-là, mal à l’aise dans leur corps, se modifier, m’enrichit chaque jour un peu plus. Je suis plutôt gâtée de ce côté-là. Ce n’est que du bonheur d’aller travailler. J’appelle mes clientes par leur prénom.
C’est important pour elles de se sentir mises en valeur. Je les vois s’épanouir de jour en jour. Une cliente ne voulait jamais essayer de vêtements, maintenant, elle se met en soutien-gorge devant moi. J’aimerais faire en sorte que cette pulpeuse « communauté » puisse se rencontrer et échanger sur de nombreux points.
Il est prévu à court terme d’organiser le dimanche matin, Les petits déjeuners de la FaRondole, suivis de conseils vestimentaires, culinaires, littéraires… L’idée serait d’amener à une consommation raisonnée en matière de textiles.
Refuser la grossophobie, la surconsommation et le gaspillage textile sont au cœur de la généreuse démarche de Natty. S’y ajoute la joie d’avoir réalisé son projet.
Je ne regrette absolument pas mon choix. C’est fatiguant, épanouissant, enrichissant. J’aurais dû le faire plus tôt !
Ainsi, celle qui, dans sa jeunesse, envisageait d’intégrer l’école de la magistrature, a rendu son verdict : Vous êtes belles, que dis-je, magnifiques Mesdames
Contacter et suivre Nathalie Udvardie-Lachaise
Découvrir d'autres portraits
Emilie Besson
Fondatrice de La Fabrique du Nom
AngersC’est un défi passionnant, une sensation d’essayer un nouveau métier chaque jour !
Louanne Koegele
Fondatrice de Louanne UGC
ESCHBACHNe pensez pas à votre âge et ne vous comparez pas aux autres. Lancez-vous ! Si votre cœur parle, c’est pour une bonne raison. Une entreprise, ça va peut-êt
Elodie Marquet
Courtière en travaux La Maison des Travaux
AubagneIl faut sortir ! Être entrepreneure, ça ne veut pas dire rester derrière son ordinateur. Il faut aller dehors, être visible.
Emilie Besson
Fondatrice de La Fabrique du Nom
AngersC’est un défi passionnant, une sensation d’essayer un nouveau métier chaque jour !
Voir ce portraitLouanne Koegele
Fondatrice de Louanne UGC
ESCHBACHNe pensez pas à votre âge et ne vous comparez pas aux autres. Lancez-vous ! Si votre cœur parle, c’est pour une bonne raison. Une entreprise, ça va peut-êt
Voir ce portraitElodie Marquet
Courtière en travaux La Maison des Travaux
AubagneIl faut sortir ! Être entrepreneure, ça ne veut pas dire rester derrière son ordinateur. Il faut aller dehors, être visible.
Voir ce portrait