Nadège Pointeau : Une exploratrice passionnée

par la relation entre l’individu et le monde

Les facettes de l’individu sont multiples et le monde qui nous entoure, complexe, évolutif… Nadège, autour de ces deux composantes, se questionne. Passionnée par l’information, la compréhension et la transmission, elle utilise sa curiosité et ses talents pour que l’individu puisse grandir, s’accomplir en pleine conscience de son environnement.

L’information au cœur des

apprentissages et de la transmission

C’est en tant que documentaliste que Nadège Pointeau débute sa carrière professionnelle. Formée à ces techniques, elle remplit des missions de recherche et de diffusion d’informations, au sein d’abord d’une association nationale de Parents d’Elèves puis, dans des centres de ressources dans le monde de l’éducation.

Ce milieu, qu’elle affectionne particulièrement, l’amène à devenir enseignante, avec pour boussole cette question :

Comment permettre à l’individu de grandir en lui-même et en phase avec le monde ?

Durant 15 ans, elle va accompagner de jeunes apprenti.e.s (dans le bâtiment) vers l’exploration de la langue française, la compréhension de l’environnement, grâce à l’histoire, la géographie et l’éducation civique et le tout en mode projet.

Parce que la curiosité n’est pas un défaut. C’est au contraire un moteur qui nous pousse à voir, apprendre, comprendre, selon Nadège.

Du questionnement au changement

Et Nadège l’avoue : elle est une curieuse. Beaucoup de domaines l’intéresse : la philosophie, la psychanalyse, la politique.

J’aime l’écriture liée au sens.

Ainsi, il y a trois ans, elle décide d’emprunter un chemin différent : de son désir de mieux saisir les fondements de la motivation, elle entame une formation de Coach certifiée et créer, en 2019, Day Sens. Après avoir encadré des collectifs, elle décide d’accompagner plutôt des personnes individuellement. Ce sont désormais des cadres, managers, dirigeant.e.s qu’elle aide dans le développement de leur potentiel, notamment dans le cadre d’une transition professionnelle ou la compréhension de leur leadership.

Mais chasser le naturel… il revient au galop ! Et parce que l’objet de recherche central de Nadège est : « Comment relier la conscience individuelle à la conscience collective », elle renoue aujourd’hui avec sa passion des mots et développe une activité d’écriture, de « plume » qu’elle veut au service d’élus locaux.

J’ai choisi un public de cœur, un public d’élus de terrain, engagé, avec des convictions et au service du bien commun.

L’authenticité de la relation au

service d’une création de richesses

Ces allers-retours entre l’individuel et le collectif, Nadège Pointeau les vit également au quotidien. D’une nature plutôt solitaire, elle n’apprécie pas pour autant l’isolement, notamment celui vécu durant des 18 derniers mois. Nadège préfère « un mode de relation délibérément plus confidentiel ».

C’est dans le cadre d’un groupe de travail et d’accompagnement à la création qu’elle croise la route d’Emilie Besson avec qui elle construit des liens d’estime et de confiance. Cette dernière lui fait découvrir Femmes des Territoires. Avant cela, et parce qu’il faut développer son activité, Nadège a intégré différents réseaux, plutôt centrés sur l’échange de cartes de visite ou le business. Loin de vouloir déprécier ces pratiques ou vouloir à tout prix intégrer un réseau féminin, c’est au sein de Femmes des Territoires qu’elle se retrouve le mieux : Simplicité et entraide…

La coordination créée avec Emilie en février 2021 à Angers permet de produire ces liens de qualité, avec la volonté de mettre en place une dynamique de coopération, de co-action entre les participantes. De cet axe contributif instauré naît une richesse, une créativité, une énergie qui nourrit et enrichit le collectif.

À 45 ans, Nadège, et dirigeante d’entreprise, est une exploratrice animée par le désir de comprendre ces résonances entre l’individu et le monde, d’en appréhender les facettes et les effets. Et si l’essentiel pour elle est de « cultiver le vivant en soi », d’être aligné… c’est justement pour pouvoir garder les pieds sur terre et se projeter dans le concret.