Il faut prendre conscience de sa valeur et essayer de ne pas la remettre en question en permanence. Il faut savoir s’écouter.
Il faut prendre conscience de sa valeur et essayer de ne pas la remettre en question en permanence. Il faut savoir s’écouter.
Patricia Urmann : « Il faut prendre conscience de sa valeur et l’accepter. »
D’origine savoyarde, parisienne d’adoption, Patricia Urmann a toujours beaucoup voyagé. Passionnée de plongée et d’écriture, elle aime aller au fond des choses. C’est donc très naturellement qu’elle enseigne l’art de la méditation et qu’elle partage ses expériences à travers ses livres. Son parcours professionnel, digne d’un roman, est marqué par sa détermination, sa ténacité et son courage.
Un parcours professionnel atypique et foisonnant
Patricia a 19 ans quand elle répond à une annonce d’Air France pour travailler au sol : « Je faisais voyager les gens ! » Et puis, l’envie de voyager elle-même commence à se faire sentir. Notre agent au sol devient hôtesse de l’air.
En 2008, à 40 ans, elle plaque tout pour tenter l’aventure américaine avec son mari, alors pâtissier. Ils vivent à Los Angeles jusqu’en 2010. Finalement, ils rentrent en France et se séparent. Patricia explique : « Financièrement, je n’avais plus rien. Je devais rebondir. » Elle commence donc à travailler pour la Maison de la truffe, à Paris : « Au bout de sept ans, est arrivé le moment où je n’étais plus nourrie intérieurement. C’est la pire des choses qui pouvait m’arriver. J’ai toujours suivi mon cœur. »
Elle s’immerge alors dans un nouveau projet : grande passionnée de plongée, elle décide de partir en Thaïlande pour travailler dans un centre sous-marin avec son nouveau compagnon. Patricia s’enthousiasme : « J’ai vécu des moments de grâce sous l’eau. C’est là que j’ai compris ce qu’était la plénitude.» Par la suite, elle se sépare à nouveau et ne peut plus développer son projet seule. Patricia reste en Thaïlande, où elle découvre le yoga et c’est une révélation.
Je savais que j’avais trouvé ma place.
Quand elle revient en France, en 2018, Patricia poursuit sa découverte du yoga et se forme au Yin yoga, une approche méditative de la discipline. Lors de sa formation, à la suite d’une séance de méditation, elle comprend : « C’est comme si quelque chose s’était ouvert. Je savais que j’avais trouvé ma place. Maintenant, chaque fois que je médite, je suis chez moi. » C’est cette même année que Patricia comprend qu’elle veut entreprendre en solo, même si elle ne sait pas encore si cela touchera la plongée ou la méditation. Comme elle le dit, « j’avais envie de vivre de mon activité. Je devais adopter la posture nécessaire. »
C’est en 2019 que la jeune entrepreneure rencontre Femmes des Territoires : « C’est formidable de se trouver face à des femmes qui vivent la même chose que vous, en termes de création d’entreprise. On peut partager son vécu, ses expériences dans la plus grande bienveillance, en se disant qu’on n’est pas toute seule ! »
Méditation et écriture de quatre livres
Juin 2019 : le club de plongée où elle enseigne bénévolement, à Paris, ferme. Patricia Urmann fait alors son introspection, afin de comprendre à quoi elle se destine. Désormais, elle le sait : elle va enseigner la méditation.
Elle met alors son site en place. Avec toujours la même soif d’apprendre et de partager, elle élargit son champ d’action à la communication animale et le reiki, méthode de soin énergétique d’origine japonaise. Comme si tout cela ne suffisait pas, elle décide d’assouvir son rêve d’écrire, en éditant trois livres : L’entreprenescience, Zizie m’a dit et Le chemin de la méditation. Son quatrième livre sort prochainement : Les cailloux sont aussi des papillons. Durant un an, elle est également coordinatrice Île-de-France pour Femmes des Territoires. Elle prépare et anime des ateliers mensuels. Puis, elle préfère laisser la main pour se consacrer entièrement à son entreprise.
Quand on lui demande des conseils pour une entrepreneure ou une porteuse de projet, l’enseignante en méditation est très claire : « Il faut prendre conscience de sa valeur et essayer de ne pas la remettre en question en permanence. Il faut savoir s’écouter, car on est seule à décider pour soi. Il faut revenir à soi et ce qui nous met en joie. »
Patricia continue, pesant chacun de ses mots : Faites attention à ne pas mélanger vie pro et vie perso : notre entourage n’est pas le meilleur conseiller. C’est pourquoi faire partie d’un réseau bienveillant comme Femmes des Territoires est un soutien inestimable.
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