Je ne me voyais pas travailler toute seule toute ma vie !
Je ne me voyais pas travailler toute seule toute ma vie !
Depuis une dizaine d’années, Nathanaëlle enseigne la danse dans les villes de Marmande et Casteljaloux, dans deux écoles qu’elle a créées et lancées elle-même. Depuis le mois de mars, elle est également ambassadrice de Femmes des Territoires en Lot et Garonne, au sein de l’antenne portée par la coordinatrice bénévole Sabine Mairesse, et à ce titre elle représente les femmes de la région souhaitant devenir entrepreneures.
« Je suis revenue dans ma région d’origine, je savais qu’il y avait un potentiel non développé »
Mon activité principale est l’enseignement de la danse dans mes deux écoles, une à Marmande et l’autre à Casteljaloux, avec une équipe de professeurs. Je dirige une troupe de danse et je suis également chorégraphe. J’ai toujours dansé, surtout à partir de mes 13 ans car j’avais déjà pour but de me professionnaliser. Après mon bac, j’ai intégré le jeune ballet d’aquitaine, avec mes études universitaires en parallèle. Mon choix s’est très vite porté uniquement sur la danse : j’ai passé une audition pour intégrer le centre international de danse à Paris, où j’ai décroché mes diplômes d’interprète de danse et de professeur de danse.
J’ai ensuite passé 10 ans en région parisienne où j’ai travaillé, intégré des compagnies de danse, j’ai fait beaucoup de scène, tout en gardant une partie enseignement. La transmission est vraiment quelque chose qui me tient à cœur ! Lorsque j’ai eu mon premier enfant, je ne me voyais pas l’élever en région parisienne, donc je suis revenue dans ma région d’origine avec mon mari. Je savais qu’il y avait un potentiel non développé ici !
« Je ne me voyais pas travailler toute seule toute ma vie »
La plus grande école de danse de la région a fermé, les deux dames qui la tenaient sont parties à la retraite. Il n’y avait donc plus vraiment de possibilité pour faire de la danse.
Je suis partie de zéro : quand j’habitais encore en région parisienne j’ai cherché un local en Lot et Garonne, j’ai tout cassé et tout aménagé, puis je me suis installée en septembre 2011. Ça a fonctionné très rapidement. Je me suis agrandie lors de la deuxième année, j’ai pris une seconde salle beaucoup plus grande et j’ai recruté une employée pour m’aider. Au bout de quatre ans je suis devenue propriétaire de ces deux salles.
Petit à petit, j’ai développé plusieurs sections (pilates, yoga…), des stages, puis j’ai créé ma compagnie de danse avec des amateurs et des professionnels. Je ne me voyais pas travailler toute seule toute ma vie, moi ce que j’aime c’est le partage, les échanges ! C’est peut-être plus prenant dans la vie professionnelle, mais c’est beaucoup plus enrichissant, sur le plan humain comme sur le plan artistique.
« Je pense que Femmes des Territoires va combler un manque d’information pour les femmes en Lot et Garonne »
Ce qui me plaît beaucoup dans cette association c’est que l’on a des profils variés, des femmes qui viennent d’univers différents, et qui ont une envie commune. Je sens une envie d’avancer, de créer des choses… Je me retrouve vraiment dans cette dimension créative d’entrepreneuriat au sens de développement personnel qu’il y a derrière toutes ces femmes. Ça m’enrichit de voir tous ces parcours, c’est très intéressant. Je sens chez ces femmes l’envie de créer sa propre entreprise, mais pas que pour du business, aussi pour s’enrichir personnellement, et devenir une femme dans toutes ses possibilités.
En Lot et Garonne, on est dans un milieu rural en développement, et je pense que Femmes des Territoires va pouvoir combler un manque d’information pour les femmes, de relationnel. Cela existe déjà ici, mais plutôt pour les hommes… Il manquait un réseau professionnel féminin !
« Je fais tout pour faire connaître cette belle association de femmes bienveillantes »
L’idée en tant qu’ambassadrice est de parler de Femmes des Territoires dans le Lot et Garonne, car l’association n’est pas très connue chez nous. Je fais tout pour faire connaître cette belle association de femmes bienveillantes, la représenter, en parler et faire en sorte que les femmes puissent s’inscrire et bénéficier des aides de l’association. Lorsque je suis devenue ambassadrice, nous étions encore en plein Covid donc je n’ai eu que des contacts virtuels avec les femmes pendant les formations. J’ai proposé d’organiser une rencontre dans mon école de danse, pour nous permettre d’avoir de vrais échanges dans un climat convivial, plus intime, moins pro que d’habitude !
Lorsqu’on m’a proposé de devenir ambassadrice, je ne connaissais pas du tout Femmes des Territoires ! Quand j’ai découvert le concept, cela m’a tout de suite plu et convaincue. Je me suis vraiment retrouvée dans ces valeurs de bienveillance, d’entraide, de convivialité et d’entrepreneuriat. Les problématiques exposées dans les ateliers sont vraiment des choses que j’ai vécues de manière isolée, et je me suis dit que ça pouvait être super de mettre mon expérience à profit, et aussi de rencontrer d’autres femmes de mon territoire, pour leur apporter des conseils, motiver les troupes, c’est ce que je fais dans mon métier donc c’est un peu une extension !
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